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El Maghreb

dans : 2006

El Maghreb (2001-2006)
Triptyque photographique, trois retours au Maroc, installation 94 photographies, textes, archives, son

 

Images d’un retour au pays

De la série Images d’un retour au pays, 2001, Lambda print, 100x100 cm, édition de 5
de la série Images d’un retour au pays, 2001, Lambda print, 100×100 cm chaque, édition de 5

 

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NEJMI 2001_Sans titre1-5

 

Ramadans

 

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de la série Ramadans, 2004, Lambda print, 100×100 cm chaque, édition de 5

 

 

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NEJMI 2004_Chambre du père 1-5

 

 

M0412

 

 

NEJMI 2004_Soumia 3-5

 

 

NEJMI 2004_Tarek3-5

 

 

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Ba oua Salam

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de la série Ba oua Salam, 2005, Lambda print, 100×100 cm chaque, édition de 5

 

 

 

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NEJMI 2005_Le palmier 1-5

 

Un jour, j’ai montré à mon père quelques-unes de mes photographies. La tombe de sa mère et le portrait de ses sœurs, à Rabat. Il m’a alors simplement dit : « J’ai compris ». Et j’ai pris ça pour une preuve d’amour. Les images le ramèneraient au pays.

Mon travail sur le Maroc se situe dans un espace transitoire, qui se parcourt dans les deux sens, en trois allers-retours : « Images d’un retour au pays » (2001), « Ramadans » (2004), « Ba oua Salam » (2005). Sorte de déclaration d’amour à ce pays, ce travail est d’abord un regard sur les miens, devenus désormais les protagonistes d’une histoire photographique.

La migration a eu pour conséquence la nécessité de continuer des relations sociales à la fois avec le territoire d’origine et hors de ce territoire. Tandis que mon père refusait de revenir au Maroc, l’histoire familiale voulait que le fils revienne. C’était alors à moi de recréer ce lien. Il apparaissait dès lors que mon travail questionnerait la mémoire, les lieux, les sentiments, la complexité de la séparation avec son pays et la façon dont nous vivions chacun le lien affectif avec la famille. Que je devais dépasser le simple constat d’une histoire « officielle » de l’immigration, pour évoquer la ghorba, l’isolement, la solitude d’un pays en rupture avec son imaginaire social, et recontextualiser l’image figée de « l’Arabe » qui rêve de partir …