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Du 04 au 05 Nov 2017

WE FRAC 2017 : Le week-end des fonds régionaux d’art contemporain

Catégorie :

45 Loiret

Adresse :

88 rue du Colombier, entrée boulevard Rocheplatte 45000 - Orléans

Plus d'infos

Les 4 et 5 novembre 2017, les 23 FRAC invitent le public à la seconde édition du week-end des FRAC.

Cette manifestation nationale vise à accueillir de nouveaux publics dans tous les FRAC pour leur faire découvrir les œuvres de leur temps en présence des artistes.

Lors du week-end des FRAC, une programmation culturelle conçue pour l’occasion sera accessible à tous et partout en France, de nombreux artistes seront invités pour mieux faire connaître l’art d’aujourd’hui par des moments d’échanges privilégiés.

De multiples parcours de visites guidées seront proposés et les équipes seront mobilisées pour offrir à tout moment un accueil personnalisé. Une découverte des coulisses des FRAC et de la création artistique sera tout particulièrement mise à l’honneur.

En accès libre et conçu sur un mode participatif, WEFRAC est une invitation inédite à vivre une expérience complète au FRAC pour découvrir toute la diversité de ses actions : collectionner, diffuser, expliquer, produire, dialoguer, innover, partager…

Tout cela pour mieux s’approprier ces structures d’utilité publique qui encouragent et soutiennent au quotidien la création artistique, l’apprentissage, l’expérimentation et la recherche, l’imagination, le regard critique et l’expression personnelle, les rencontres et les débats; toutes les facettes nécessaires à la formation d’un esprit éclairé dans notre monde contemporain chargé d’images et d’informations.

Le programme des événements est détaillé dans les pages qui suivent et sur le site de chaque FRAC: atelier en famille, activation d’œuvres, promenade sonore, visite guidée, performance, plateau radio, prêt d’œuvres, visite des coulisses d’une exposition, concert, rencontre avec les équipes, apéro-lecture, projection, goûter, conférence, performance, et de nombreuses surprises…

Bernard de Montferrand,

Président de Platform – Association de regroupement des FRAC, Président du FRAC Aquitaine

Créés dans les années 1980 à l’initiative du ministère de la Culture, en partenariat avec les régions, les vingt-trois Fonds régionaux d’art contemporain, les FRAC, forment un réseau essentiel pour le soutien à la création, l’aménagement culturel du territoire et l’action culturelle auprès des publics, notamment des publics scolaires.

Riches de leur diversité, les FRAC œuvrent de façon décisive à la diffusion, à la transmission et à la sensibilisation des publics à la création de notre temps. Ils le font en tant que lieux d’exposition, mais aussi en sortant de leurs murs, en concevant des projets au plus près des publics, dans les écoles, sur les lieux de travail, dans les hôpitaux ou dans l’espace public, pour placer l’art contemporain à la portée de tou·tes.

Depuis le 1er juillet 2017, les FRAC bénéficient d’un label du ministère de la Culture, qui vient couronner trente-cinq années d’engagement artistique et professionnel au service du public, et qui constitue à la fois une reconnaissance, une protection, et un signe de confiance. Ce label sécurise les collections. Il consacre les missions des FRAC en matière de transmission et de médiation, pour le réel accès de tous à l’art contemporain. Et il réaffirme la nécessité d’une action particulière en direction de celles et ceux qui, pour des raisons sociales, géographiques, économiques ou physiques, sont éloignés de l’offre artistique.

Cette deuxième édition de WEFRAC, le week-end des Fonds régionaux d’art contemporain, est l’occasion pour moi de saluer l’engagement de toutes les équipes qui animent les vingt-trois FRAC. Défricheurs et passeurs, ils entretiennent le désir de culture, ils contribuent tous les jours à lutter contre l’exclusion.

Alors oui, vous et moi, ce week-end et tous les jours de l’année, «nous sommes FRAC» !

Françoise Nyssen, Ministre de la Culture

FRAC Centre-Val de Loire Orléans

Première édition de la Biennale d’Architecture d’Orléans

Les biennales et triennales à travers le monde se multiplient, chacune tente d’être la nouvelle synthèse des scènes dites internationales ou répond à une thématique d’architecture ou d’urbanisme. La Biennale d’Architecture d’Orléans est, quant à elle, une «biennale de collection» construite comme une rencontre des mémoires : les mémoires constituées – les œuvres de la collection – et les mémoires à venir – celles des architectes invité·es.

La Biennale d’Architecture d’Orléans, héritière d’ArchiLab, présentera les regards croisés de 45 architectes contemporains sur nos manières de construire un monde commun, un monde des proximités.

Il s’agira de les questionner sur leur manière d’aller marcher dans nos rêves et nos peurs pour revenir et conter notre histoire.

Les œuvres produites par les architectes invités seront, parfois des dialogues avec l’histoire, d’autrefois des tensions avec le présent. Le futur sera la part du rêve, celui que nous devrons partager, celui que nous devrons traverser.

WEFRAC

Samedi 4 novembre

Activation par le public du Haut lieu de l’Hospitalité, installation de Patrick Bouchain Œuvre éphémère et participative, réalisée en collaboration avec le PEROU (Pôle d’exploitation des ressources urbaines) et de nombreux contributeurs anonymes, ce projet permet de redécouvrir l’architecture des Turbulences conçue par Jakob+Macfarlane.

Le public est invité à non plus seulement visiter, mais pratiquer, habiter et expérimenter le FRAC Centre-Val de Loire.

Dimanche 5 novembre

Performance Dessiner le monstre moderne

L’installation Dessiner le monstre moderne est un espace de duels entre deux architectes, qui ont pour seules armes, feuilles et crayon. Cette performance de 3 heures de dessin se termine par une restitution à l’oral de leur cheminement et un échange avec le public.

Architectes, chercheu/r-se et commissaires d’expositions, Henri Bony et Léa Mosconi s’attachent, par cette proposition, à collecter la parole auprès d’architectes et de personnalités des sciences humaines autour de la notion de modernité et à interroger la figure de ce qu’ils nomment le “monstre moderne”.