Lilas Quétard, étudiante aux beaux arts de Tours, propose à un groupe de six artistes (elle incluse) de vivre l’expérience d’un trajet sur la Loire en radeau.
Durant sept jours, le radeau parcourra plus de 110 km entre Tours et Angers et ainsi reliera les écoles d’arts des deux villes.
Les six artistes embarqués, s’adapteront aux conditions et développeront plusieurs créations influencées par l’expérience.
Un blog sera alimenté tous les jours afin que le voyage puisse être suivi par le public.

Pour les artistes, le périple ne s’arrête pas en arrivant à Angers. Il commencera avec l’inauguration du radeau le 6 juin 2016 et s’achèvera avec l’exposition des projets réalisés. Elle sera présentée à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et de Tours courant le mois de septembre 2016.

L’espace du radeau est restreint (3,5 mètres de long et 2 mètres de large) et sans électricité. La descente s’effectue sur sept jours maximum. Telles sont les conditions de vie et de travail qui auront un impact sur les méthodes de recherches et les créations. Cette aventure implique de limiter le matériel au strict nécessaire et ainsi mettre en porte à faux les habitudes et les mécanismes de création.
Les occupants du radeau ont plusieurs terrains de travail : les instants sur les rives, les îles ainsi que la vie en communauté sur le radeau.
Ce fleuve, anciennement navigable, a une biodiversité riche et foisonnante qui offre un large panel de recherche et de matière.
L’enjeu pour les artistes est de «représenter» ce qui est de l’ordre du vécu, de l’expérience comme travail, voire comme œuvre.