Entamé en 2016, le projet “Keep the Light On” est né de mon désir de faire évoluer mes découpages lumineux en les intégrants dans le tissu urbain.

La vitrine, qui est l’un des concepts fondateurs du centre de la ville moderne, est marquée par sa banalisation et sa subordination massive aux valeurs de la société de consommation. Le plus souvent de nature marchande, les sollicitations visuelles dans l’espace public restent très présentes et s’offrent à notre regard sans grandes restrictions, nous y sommes habitués et nous intégrons ces stimuli sans même y prêter attention.

L’objectif de ce projet est simple : s’appuyer sur des structures existantes pour offrir un contenu dont la valeur n’est plus marchande, interpeller sur l’existence d’une vie après le commerce. Les supports sont déjà disponibles et connus, il suffit alors d’en changer le contenu.

Ces pièces sont pour moi une possibilité d’exister dans le quotidien et d’entrer en contact direct avec le passant. Dans une société organisée, l’individu a une échelle et l’intervention publique est l’un des moyens de s’en délivrer, de devenir plus grand que lui-même.

La totalité de la surface sur laquelle je vais travailler est dans un premier temps recouverte d’un film diffusant translucide. Les motifs en adhésifs vinyle sont ensuite assemblés sur ce film diffusant.

Vient ensuite l’éclairage. La nuit, l’œuvre est éclairée par le système d’éclairage du local ou par l’ajout d’un système adapté. En journée, la composition profite de la lumière naturelle et peut être observée de l’intérieur.

Les compositions seront conçues et réalisées de manière collective dans le cadre d’ateliers de création à l’Agence d’Exploration Urbaine.

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Lieu à préciser
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