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05 Nov 2016 de 14h00 à 23h00

Journée sorcellerie et écosexualité

18 Cher

Organisé par :

Bandits-Mages

Adresse :

Le Nadir, La Friche l’Antre-Peaux 24-26 route de la chapelle 18000 - Bourges

Cet Évènement fait partie de :

Du 03 au 13 Nov

Rencontres Bandits-Mages 2016

14h
Orbit
, 2016, 14:00
de Giuseppe Boccassini artiste indépendant (Drama, Art, Music studies; Università di Bologna), Italie.
Synopsis
« Extrêmement fort et incroyablement près »

No Fly Zone, 2016, 9:49
de Marie Hendriks artiste indépendante, Belgique.
Synopsis
No Fly Zone met en scène, au sein des réserves d’oiseaux naturalisés d’un musée endormi sous une couche de poussière, un personnage d’épouvantail / gardien. Enfermée dans un dilemme tragi-comique du à son double rôle, le gardien de paille fait preuve d’une fidélité à son poste jusqu’à l’absurde.

« Sans-titre », 2016, 22:54
de Nathan Serrano étudiant à l’École Européenne Supérieure de l’Image, Poitier-Angoulême, France.
Synopsis
Fragments d’images glanées, ondes sonores captées à la volée, textes improvisés, collés aux ciseaux numériques. Marchands de temps, ogres, nom commun, le monde, comment on s’appelle, apprendre à être un homme, sortie de secours, existence, confusion, naïf, anommer, à quoi ça sert, tu aimeras.

15H
« Sorcellerie/technoxamanismo »

de Joeser Alvarez Da Silva étudiant (Uab, Portugal), Brésil.
Synopsis
La vidéo est basée sur les pratiques de performance technoshamanic expérimentales utilisées par les groupes d’artistes et de chercheurs qui les emploient à remettre en question les limites de la foi dans la techno-science et ses paradigmes…

Coletivo Coiote na Cinelandia, 2014, 4:27
du collectif Coiote & Anarcofunk collectif d’artistes indépendant, Brésil.
Synopsis
Nous travaillons avec des personnes rejetées socialement, qui sont extrêmement marginalisées , qui ne sont dans aucune forme d’organes périphériques généralisés, avec des corps sales et démonisés par des institutions castratrices. Nous commençons par la lutte des classes, nous abordons la décolonisation, et finalement la mort du patriarcat et des privilèges oppressants imposés à la marginalité.

Cybervudú, 2016, 6:44
de Martin Rico Villegas artiste indépendant (nom d’artiste Misfita), Espagne.
Synopsis
Cybervudú
Un rituel cybernétique entre software et hardware
le corps tel une technologie ouverte
des machines en sang
performer la technologie d’une manière plus chaleureuse, plus viscéral, plus charnelle

16H Restitution du workshop Détonateurs corporels depuis les limites de la peau
Performance

19H An ecosex journey with Beth Stephens and Annie Sprinkle
En juillet 2013, Beth Stephens et Annie Sprinkle viennent à Bourges à l’invitation d’Emmetrop, pour un It’s time for ecosex. Bandits-Mages en assure la captation filmique.
D’abord une documentation d’un atelier, un film apparaît peu à peu comme un mode de recherche à part entière, entre documentaire et réalisation expériementale, sur ce qu’est l’écosexualité. Il prend une nouvelle dimension pendant deux tournages qui auront lieux en juin 2015 et juin 2016, à San Francisco, Santa Cruz et lors d’un périple qui nous emmènera dans l’Oregon et l’État de Washington.

Nous proposons un avant goût de ce projet de film pour faire découvrir l’écosexualité et E.A.R.T.H. LAB, une histoire queer de l’environnement : passer de la « Terre comme mère » à la « Terre comme amante » (To switch from « Earth as mother » to « Earth as lover »).

Annie Sprinkle et Beth Stephens, artistes et partenaires dans la vie, « performent » depuis 2005 leur mariage avec la Terre : de grandes cérémonies performances invitant chacun à s’unir à la terre, au ciel, à la mer, au charbon, au soleil, à la neige, etc. Elles ont dirigé à ce jour neuf mariages à travers le monde.

Dans une interview donnée en juin 2015 à Santa Cruz à propos de l’écosexualité, Beth Stephens nous dit qu’il s’agit de nous raconter une ancienne histoire et une nouvelle histoire. Une ancienne histoire qui pourrait être celle des déesses, des magiciennes et des sorcières. Une nouvelle histoire qui à l’instar de l’écoféminisme et dans une perspective queer vise à redéfinir notre rapport à la nature. Une nature qui n’est pas envisagée comme devant se soumettre à des lois humaines, patriarcales et hétéro-normatives.
Une nouvelle forme de récit proposée par les deux artistes défend un droit au « processus» et à la transformation dans un mouvement tentaculaire, où une interdépendance entre chaque chose prend un sens créatif et jouissif. Le plaisir de la création est un acte militant et un puissant unificateur.

TO ASSUME ECOSEXUAL POSITION, c’est assumer la complexité et la diversité. C’est assumer tous les éléments de la nature dans la perspective d’un partenariat et c’est tendre à un rapport au monde qui n’est ni idéaliste, ni pessimiste mais conscient, voir fataliste.

« As a cultural theory, ecosexuality draws from a wide range of scholarly fields including environmental studies, ecofeminism, and queer theory. »
Jennifer J Reed, From Ecofeminism To Ecosexuality : Queering The Environmental Movement

Synopsis
Le 28 juin 2105 a eu lieu la grande « Pride » annuelle de San Francisco. La ville tout entière arbore le drapeau arc-en-ciel. Mais comme toutes les dérives produites par une société marchande, si nous y fêtons le récent droit au mariage pour tous, nous y voyons aussi défiler Uber, Youtube, Netflix et toute une série de corporations dont les intentions premières n’ont rien de sociales. Ce sont avant tout celles des hauts représentants du pouvoir, de l’argent et de l’image dominante médiatique.
Au milieu de ces grosses machines défile un groupe : Here come The Ecosuexuals, représentant la Maison du Sexe et de la Culture de San Francisco. En tête Beth Stephens, Annie Sprinkle, et la Pocha Nostra. Tous les participants forment autour d’eux un groupe très hétérogène de personnes (étudiants, photographes, scientifiques, chercheurs, activistes, performeurs, travailleurs du sexe, militants dans les causes environnementales) qui partagent une cause et une vision commune. Nous formons un écosystème proposant une esthétique émanant d’un processus totalement collectif, qui s’approche d’un carnaval de « freaks » et queer brisant toute forme de binarité. Le groupe défile pour l’eau, élément essentiel à la vie et un des enjeux écologiques les plus importants, particulièrement en Californie. Il transporte le « Pollination POD, the Earth Lab Mobile Units », un pop up theater multi-media issu du E.A.R.T.H Lab de l’Unsiversité de Californie à Santa Cruz.

« Concerns with the environment as well as concerns with social arrangements based on sexuality and gender have spurred a wide variety of social movements. » Jennifer J Reed, From Ecofeminism To Ecosexuality : Queering The Environmental Movement

C’est ici la description d’un des éléments du film parmi de nombreux autres. Interviews, ateliers, walking tour, road trip, regroupement néo-paganistes, conférences s’entremêlent pour créer une morphose de ce que peut être l’écosexualité dans toutes ses dimensions : théorique, politique, plastique, poétique et activiste.

« In spite of current ads and slogans, the world doesn’t change one person at a time. It changes as networks of relationships form among people who share a common cause and vision of what’s possible. »
Margaret Wheatley and Deborah Frieze, How Large-Scale Change Really Happens

Plus d’information ici :

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http://www.makery.info/2015/08/04/jai-passe-un-mois-a-san-francisco-pour-explorer-lecosexualite
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21H RENCONTRE-PROJECTION AVEC Camille Ducellier 

Sorcières Queer 2016, 12:00
de Camille Ducellier.
Synopsis
Portrait d’un monstre a deux têtes.
Sorcières, mes sœurs, 2010, 30:00
de Camille Ducellier.
Synopsis
Sorcières, hameçons du diable, tisons d’enfer…
Quelles sont ces femmes qui incarnent le danger des époques ? Féministes pour sûr, souterraines parfois et singulières dans leur démarche, voilà quelques sorcières d’aujourd’hui qui ont croisé mon regard.