L’exposition F City – la Ville Foraine présente des expériences urbaines inédites. Elle met en scène ce que l’on nomme des architectures-plugs, des Zones d’Autonomie Temporaire, des jeux urbains, des rendez-vous culturels hors les murs – spectaculaires ou non. En somme, elle dévoile les visages d’une ville pratiquée et habitée par de nouveaux usages, notamment artistiques.

L’éphémère, la mobilité et les sens (le sensoriel, le sensuel, le sensationnel) forment le trépied qui définit le forain. Un terme polysémique qui, accolé au mot « ville », offre un point de vue décalé en termes d’intervention et d’usage de la ville contemporaine. 



A travers le monde, de nouveaux acteurs, aux compétences plurielles développent des attitudes souples, alertes au changement. Ils émergent comme des stimulateurs forains de l’urbain, et impactent la fabrique de la ville pérenne. Cette exposition, événement autant qu’outil de sensibilisation, présente leurs travaux en six tableaux :

– Architectures temporaires
– Evénements et rendez-vous
– Interventions artistiques
– Paysage, aménagement, mobilier
– Pratiques et expériences
– Démarches d’acteurs et inspirations

Parrainages : Patrick Bouchain, Thierry Paquot, Ariella Masboungi, Luc Gwiazdzinski, Laurent Thery, François Barré, Nicolas Michelin…

Une exposition événement
Faire le bilan de 10 années d’expérimentations artistiques, architecturales et urbaines dans l’espace public, tel est le
défi lancé par F-City.

(Re)découvrir des projets innovants, fantastiques, généreux, à l’initiative d’acteurs multiples, artistes, architectes, opérateurs événementiels, puissances publiques…, animés par une même envie de faire bouger la Ville, de transgresser, à la manière d’une fête foraine, ses codes, de la ré-enchanter.

Du Musée précaire Albinet de Thomas Hirschhorn aux Machines de Royal de Luxe, des cabanes de Tadashi Kawamata aux interventions de JR, de Paris Plage à la High Line de New York… il s’agit de montrer comment ces démarches multiples se répondent les unes aux autres et peu à peu nous conduisent à penser et investir différemment l’espace public.