Dans ce jeu, le joueur se positionne face à une caméra.
Le programme dessine dans un moniteur autour du joueur un rectangle.
Le rectangle se met en mouvement, change de taille, de proportion.
Pour les spectateurs, rien d’apparent, si ce n’est un corps qui, si le joueur le veut bien, se contorsionne, se plie à une discipline invisible.
On y questionne le rapport entre règle (de jeu) et coercition.
On y interroge les limites de ce qui , dans une performance, peut se donner à voir.
On construit des ponts entre jeu vidéo, danse contemporaine et système carcéral. L’ensemble du dispositif, omniprésent et pourtant inapparent, fait écho à cette dynamique du numérique, qui, dans son processus de diffusion, implique le principe de son propre effacement.
La première version du dispositif fut écrite à l’occasion d’une performance de live-coding à Cluz, en Roumanie.
À la Fondation du doute, il s’agira de son application ; le pavillon d’exposition se transforme en une sorte de gymnase virtuel où les « gymnastes » se déplacent, s’étirent, se recroquevillent de manière étrange en une chorégraphie énigmatique.
Informations pratiques
Horaires d’ouverture :
Du 2 juillet au 28 août : ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h30
Du 31 août au 18 septembre : ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30
Entrée libre
Lieu : Pavillon d’exposition
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Rendez-vous autour de l’exposition :
Fluxclub le jeudi 15 septembre 18h30 : Rencontre avec les artistes au café Le Fluxus
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