Rendre visible cet objet d’art alliant l’architecture ( le contenant) et l’installation d’une œuvre pérenne (le contenu).
«C’est quand l’œuvre est dans l’atelier et seulement à ce moment qu’elle se trouve à sa place»*
Je ne vais pas refaire l’histoire, il s’agit pour moi, de parvenir à restituer au mieux la relation du contenu à son contenant.
Dès lors, diverses façons, plus ou moins évocatrices, sont mises en forme. Tous ces mixages de matières sur ces volumes choisis aux couleurs superficielles ou profondes, tous ces objets, ne se désignent pas comme des réalités intemporelles, mais, par l’alchimie d’un travail, comme des sortes de « Figures transitoires » (Dubuffet).
Ici, rien n’est réaliste, tout est vrai, rien n’est dit, tout est suggéré…
Dans l’indicible de ma création qui est non seulement une source de liberté, mais aussi un terrain d’envol pour l’esprit du « Regardeur » (Duchamp); c’est alors que se révèlent ce que Jean Arp appelait ; « les cheminements profonds de la Vie »…
Difficile en effet de connaître le contenant alors que nous faisons partie du contenu.
L’art avec lequel j’entretiens une relation suivie depuis de nombreuses années, est le contenu.
J’observe l’ensemble de mon travail qui me rappelle que mes réalisations hébergent beaucoup plus que de simples images.
Chaque œuvre est un puits à surprises…
Lucien Petit (février 2014)
* Daniel Buren [Fonction de l’atelier», dans «Les écrits: 1965-1990»]
Informations pratiques :
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.