Le Domaine de Chaumont sur Loire accueille, du 1er Avril au 31 Août 2017, une exposition de Sam Szafran, portant essentiellement sur les «verdures », les œuvres de l’artiste liées au végétal.
Trois thèmes majeurs parcourent son œuvre de manière obsessionnelle : les ateliers, les escaliers et les plantes.
Ce sont évidemment ses feuillages et ses arborescences fantastiques qui seront montrés à Chaumont-sur-Loire à l’occasion d’une exposition qui rassemble nombre de chefs-d’œuvre, issus notamment de collections privées.
Avec ses jungles inextricables de philodendrons, ses cascades hallucinantes de feuilles finement ciselées de monsteras, Sam Szafran réinvente la nature, concentrée en d’extraordinaires jardins suspendus. La luxuriance tout à la fois vertigineuse et mystérieuse de ces paysages intérieurs recèle une incroyable puissance poétique.
Sur près de 2 000 œuvres, on dénombre 800 aquarelles et 1 200 pastels d’une incroyable richesse chromatique, conçus avec une prodigieuse dextérité par cet artiste qui déclare “avoir de quoi dessiner pour 400 ans”.
“Ses dessins sont prétextes à un jeu abstrait d’une parfaite maîtrise qui anime l’inanimé et qui donne… la puissance de la vie à l’inerte”. Jean Clair
Trois thèmes majeurs parcourent son œuvre de manière obsessionnelle : les ateliers, les escaliers et les plantes.
Ce sont évidemment ses feuillages et ses arborescences fantastiques qui seront montrés à Chaumont-sur-Loire à l’occasion d’une exposition qui rassemble nombre des chefs-d’œuvre de l’artiste, issus de collections privées.
Avec ses jungles inextricables de philodendrons, ses cascades hallucinantes de feuilles finement ciselées de monsteras, Sam Szafran réinvente la nature, concentrée en des jardins suspendus extraordinaires. La luxuriance tout à la fois vertigineuse et mystérieuse de ces paysages intérieurs recèle une incroyable puissance poétique.
“Il y a toujours une sensation de déséquilibre dans ce que je fais.”
“J’ai une perspective qui se rapproche plus de la perspective arabe, basée sur l’ovale de l’œil, que sur la perspective géométrique traditionnelle, qui se caractérise par une ligne d’horizon et des points de fuite”.
“Il en ressort autre chose, une autre ambiance, un autre système, une autre façon de voir. C’est une invention perpétuellement recommencée.”
“J’ai besoin du chaos, mon atelier est un chaos entre les strates de livres, les pastels qui traînent, l’empilement de choses et d’autres. J’ai besoin, pour sortir quelque chose, de partir du chaos”. Sam Szafran
REPÈRES BIOGRAPHIQUES
Sam SZAFRAN
FRANCE
© Didier Gicquel
1934
Naissance le 19 novembre à Paris. Enfant aîné de parents émigrés juifs-polonais, il passe les premières années de son enfance dans le quartier des Halles à Paris.
1940–1944
Sam Szafran échappe, pendant la guerre, à la Rafle du Vel d’Hiv et se cache dans un premier temps chez des paysans dans le Loiret. Emprisonné à Drancy, il est libéré par les Américains et se cache dans le Lot chez des Républicains espagnols.
1944
Envoyé par la Croix-Rouge à Winterthur en Suisse, alors que son père et une grande partie de sa famille trouvent la mort dans les camps nazis.
1947
Départ avec sa mère et sa sœur à Melbourne en Australie, chez son oncle.
1951
De retour en France, il suit des cours de dessin à Paris et mène une vie d’artiste particulièrement rude et précaire.
1953 – 1958
Académie de la Grande Chaumière, dans l’atelier de Henri Goetz ; fait la connaissance de Jean Ipousteguy, Orlando Pelayo, Jacques Delahaye, Nicolas de Staël, Jean-Paul Riopelle, Joan Mitchell, Yves Klein, Jean Tinguely et bien d’autres ; plusieurs ateliers de fortune.
Découverte des collages de Kurt Schwitters, des matériologies et texturologies de Dubuffet, Hantaï et Réquichot.
1958–1965
Période des Choux. Une boîte de pastels offerte marque un tournant important dans son œuvre, le pastel devenant désormais son outil de prédilection.
1961
Rencontre déterminante avec Alberto Giacometti.
1963
Mariage avec Lilette Keller.
1964
Naissance de leur fils Sébastien; Szafran entre à la galerie Claude Bernard.
1965
Rencontre avec Jacques Kerchache, qui organise la première exposition individuelle de l’artiste.
1969–1970
Période des Ateliers.
1970
“Fusains”; exposition à la Galerie Claude Bernard, Paris.
1972
“Pastels”, exposition à la Galerie Claude Bernard, Paris. Période des Imprimeries. Rejoint pour un temps Arrabal, Roland Topor et le groupe Panique.
1974
Déménage à Malakoff, où il vit encore aujourd’hui. Premiers Escaliers. Exposition à la Galerie Artel, Genève.
1977-1978
Premières aquarelles qu’il va développer autour du thème des Ateliers, Serres et Escaliers.
1980
“Pastels”, exposition à la galerie Claude Bernard, Paris.
1987
“Aquarelles”, exposition à la galerie Claude Bernard, Paris.
Vers 1987, Commence à combiner le pastel et l’aquarelle, le sec et le mouillé, autour du thème des serres, des escaliers et des villes.
1988–1989
Exposition individuelle à la Caja Iberia, Saragosse.
1992
Exposition individuelle à la Galerie Vallois, Paris.
1993
Grand Prix des Arts de la Ville de Paris.
1999–2000
“Cinquante ans de Peinture”, Rétrospective à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny, Suisse. Début des grands Paysages urbains.
2000–2001
Rétrospective au musée de la Vie romantique, Paris.
2004 – 2005
Travaille avec le céramiste Juan Gardy Artigas pour le Pavillon Szafran, exposition Le Pavillon Szafran à la Fondation Gianadda, Martigny.
2008
Exposition Galerie Hopkins-Custot, Pavillon des Arts et du Design, Jardin des Tuileries, Paris.
2010
Rétrospective au Musée Max Ernst de Brühl, près de Cologne, Allemagne.
2011
Prix Piero Crommelynck.
2013
Rétrospective à la Fondation Gianadda, Martigny, où il montre pour la première fois ses très grands formats. Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres.
Sam Szafran est représenté par la Galerie Claude Bernard.
TARIFS
BILLET DOMAINE
- 40 installations et expositions d’art contemporain sur l’ensemble du Domaine
- 30 nouveaux jardins dans le cadre du Festival International des Jardins
- 32 hectares de parcs (Parc Historique et Parc du Goualoup)
- Le Château complètement remeublé et ses somptueuses Écuries
Billet 1 journée
- adulte : 18,00 €
- réduit1: 11,50 €
- enfant de 6 à 11 ans : 6,00 €
- Tarif “familles” : gratuité pour 2 enfants de moins de 12 ans pour l’achat de 2 entrées plein tarif Domaine à 18,00 €.
Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans, les personnes handicapées sur présentation d’une carte, les titulaires de la carte de presse, les agents de la Région Centre-Val de Loire et les chauffeurs de cars.