William Lamson développe des projets interdisciplinaires, impliquant l’utilisation d’objets du quotidien, matériaux et techniques de constructions simples, sont intégrés à des dispositifs complexes.
Très souvent, ses installations intègrent un geste performatif, une tentative de collaboration avec des paramètres extérieurs, qu’il ne maîtrise pas forcément, afin de découvrir des phénomènes physiques naturels, comme la cristallisation, qu’il a pu ensuite utiliser dans différents projets.

Durant son séjour à l’Atelier Calder, Lamson a pu travailler sur plusieurs créations faisant appel à la géologie, à l’architecture ou encore à des minéraux : sylex extraits du sol de Saché, sculptures de formes abstraites, réalisées d’après l’architecture de l’atelier, cristallisation d’objets collectés, sculpture composée de blocs de sel, sur lequel de l’eau ruisselle, provoquant un phénomène de dissolution.

Installations mi-scientifiques mi-organiques ou encore processus naturels reproduits en accéléré, Lamson, pose un regard sensible et interrogateur sur la nature et ses phénomènes. Empruntant méthodes et objets aux sciences, notamment à la géologie, il interroge le rapport de l’être humain à son environnement – naturel, artificiel et technologique.

William Lamson est accueilli en résidence à l’Atelier Calder de mai à juillet 2019.

William Lamson

vit et travaille à Brooklyn
Le travail de William Lamson a été présenté dans différentes institutions aux Etats-Unis et en Europe, Musée de Brooklyn, Biennale de Moscou, MoMA PS1, Kunsthalle Erfurt, MCA Denver, et Honor Fraser Gallery, Los Angeles.
Il a réalisé des installations In Situ pour le musée d’art d’Indianapolis et le Centre d’art Storm King. Actuellement, plusieurs installations sont présentées aux États-Unis : Sub Terra in Chronos Cosmos : Deep Time, Open Space au parc Socrates Sculpture à Long Island City, NY.