Après sa découverte de trois chemises de femmes datant du XIXe, Laurence Bernard a souhaité les faire revivre.
Elle a ainsi pris son pinceau et les a peintes, détissées, collées, brodées…
L’arbre, le corps féminin, la verticalité des rythmes se sont imposés.
Depuis la première exposition en 2010, l’installation grandit et compte, en 2015, cinquante chemises, toutes offertes par les visiteurs à l’occasion de diverses expositions et projets artistiques.
Tels des oiseaux aux ailes déployée, les tuniques en suspension forment une forêt que le visiteur traverse, peut faire se mouvoir et caresser à son passage. La chemise devient toile. Installée dans l’espace elle devient œuvre. Multipliée elle devient installation.