Afin de déstabiliser les stéréotypes humains sur la façon dont les plantes sont considérées, Transmutation de base propose un espace participatif d’interaction immersive humain-plante.
La danseuse habite l’installation avec des mouvements issus de sa cohabitation avec l’eucalyptus – une vie végétale de migrant racialisé et travailleur exploité – tandis que le public est invité à se plonger dans le champ olfactif, produit en temps réel par des appareils de distillation.
Il s’agit d’une invitation à varier les échelles de temps et d’espace, se «plantamorphiser» et s’engager dans d’autres modes d’interaction sensorielle.
Aniara Rodado est artiste, chercheuse et chorégraphe.
Elle fait partie de l’Unité de recherche DatAData de l’ENSBA de Lyon.
Elle est actuellement artiste résidente au LADyHx (Laboratoire de mécanique des fluides) de l’École Polytechnique de Paris-Saclay, en association avec le physicien Jean-Marc Chomaz, pour la création d’un triptyque chorégraphique autour de la crise écologique actuelle.
Aniara travaille régulièrement avec des réseaux engagés dans la culture libre en France et en Amérique Latine.
Avec une approche transféministe, la standardisation du vivant est la principale problématique abordée dans son travail.