Au pavillon d’exposition, PING PONG REMIX met à la disposition des visiteurs une dizaine de tables et de raquettes ayant des formes insolites et constituées de matériaux hétéroclites pour un jeu de table complètement revisité.
Entrée libre
Cette exposition imaginée par The Collective Fluxus Project avec l’école d’art de Blois/Agglopolys et la Fondation du doute revisite l’exposition Ping Pong Club créée en 2014 par l’école d’art avec Alain Biet et Luc Chevallier.
Cette version permettra d’expérimenter déplacements, mouvements et réflexes à partir de contraintes et de durées variées. Les raquettes seront bien-sûr modifiées, augmentées ou diminuées, de même que l’échelle des tables. Toutefois le jeu de ping-pong reste toujours praticable, il subit simplement des transformations impliquant le joueur corporellement, inventant de manière ludique sur des modes différents « de burlesques chorégraphies » .
A ce titre, la définition de l’art-jeu de l’un des acteurs majeurs du mouvement Fluxus, mouvement né dans les années 1960, rappelle la liberté de création offerte par le jeu :
« L’art-jeu doit être simple, amusant, sans prétention, traitant de choses insignifiantes, ne requérant aucune habileté ou entraînement sans fin, n’ayant aucune valeur commerciale ou institutionnelle. La valeur de l’art-jeu sera réduite parce que quantitativement illimitée, en production de masse, accessible à tous et produit par tous. » George Maciunas,1965
La distraction, le jeu, le gag, le burlesque, la dérision ont été très souvent évoqués, explorés, expérimentés par les artistes Fluxus, et en particulier par George Maciunas. Son œuvre « Flux Ping-pong » de 1976, présentée dans les collections de la Fondation du doute, sert de référence et a insidieusement inspirée l’exposition jeu Ping-Pong Remix.