« Nos yeux mangent tout ce qu’ils voient, comme si notre tête pouvait tout contenir, contenir le visible, tout ce que nous voyons, tout ce qui nous apparaît dans le ciel et sur la terre ».
Jean-Luc Parant
Le choix de demander une installation à Jean-Luc Parant, artiste plasticien de grande renommée, est lié à son travail autour des boules.
Ses boules-pains, ses boules-choux, ses boules-graines… mais aussi ses herbiers ou ses tableaux en relief… ont envahi le Compa (10 000 boules). Une façon de questionner les visiteurs sur une terre qui, elle, perd la boule quand 1 milliard d’individus souffrent de la faim et que par ailleurs et en même temps frappe la « crise agricole » faite de surproduction et yoyo des prix.
L’alimentation est un thème de réflexion majeur au Compa et ce questionnement sera repris dans la grande exposition annuelle du Compa quelques semaines plus tard. C’est pourquoi l’intervention de cet artiste emblématique, dont le travail sur les boules interroge le statut de l’aliment, nous parait d’un intérêt majeur tant sur le plan formel que sur le plan du sens produit, pour les publics, tous les publics.
Cette installation se déploie dans le musée à partir du 9 octobre 2010 et intervient comme une interrogation faite aux visiteurs, aux chalands, sur le sujet majeur de la nourriture.