Fruit d’un projet partenarial entre le FRAC Centre-Val de Loire, la Commissaire d’exposition Alexandra Fau, invitée dans le cadre du dispositif Les Nouveaux Commissaires, et les étudiants de la CPES-CAAP, cette exposition invite le spectateur à découvrir les liens étroits en architecture et sculpture.
Ce que la ligne achevée ne pourra offrir
témoigne d’une proximité, presque intime, entre ces domaines de la projection en trois dimensions, qui s’immisce dans des projets architecturaux aux reflets sculpturaux, et réciproquement.
Ce que la ligne achevée ne pourra offrir
Exposition du 28 avril au 24 mai 2017 / Vernissage le vendredi 28 avril à 18h
Informations pratiques :
ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 18h, sur rendez-vous
contact.latransversale@gmail.com
Fruit d’un partenariat entre les Turbulences, FRAC Centre-Val de Loire, la commissaire d’exposition Alexandra Fau et les étudiants de la Classe préparatoire aux études supérieures – Classe d’approfondissement en arts plastiques du lycée Alain-Fournier de Bourges, cette exposition à LATRANSVERSALE nous invite à découvrir les liens étroits entre architecture et sculpture.
Conception graphique : Eugène Jusserand, Camille Leleu, Aurélie Ménard, étudiants en CPES-CAAP
Ce que la ligne achevée ne pourra offrir témoigne en effet d’une proximité, presque intime, entre ces domaines de la projection en trois dimensions, qui s’immisce dans des projets architecturaux aux reflets sculpturaux. Elle se propose d’aborder l’architecture au même titre que la sculpture, dans une approche de conciliation et de dialogue, ou dans un entre-deux de ces domaines, en témoignant de la manière dont les artistes pensent l’espace et les architectes la masse dans sa structure, en des termes communs : volume, tension, équilibre, monumentalité ou simplicité formelle, etc. Architectes et artistes pensent tous deux la structuration du volume à partir de l’expérimentation de l’espace, de la question du point de vue ou de son appréhension par le corps en mouvement.
Dans l’espace de LATRANSVERSALE, des lignes s’enlacent et abordent la matière de manière sensible. Il s’agit bien d’une invitation sensorielle, par les creux et les pleins, d’une forme en perpétuelle évolution et définition. La place du corps, sa relation à la forme et aux structures qui l’enveloppent constituent une architecture sensuelle, tant par la matière que par sa structure.
L’espace est cet endroit dans lequel on s’autorise à être, vivant, dynamique. Sentir l’air pousser nos muscles, s’adonner dans et par l’espace à une instance de libération. On se meut dans chacune des pièces. De nos allures exhalent des lignes poétiques qui effleurent nos sens. Vous, visiteu/se.rs, dansez dans cet endroit creux, labyrinthique où fûts lumineux et structures osseuses s’enivrent de votre âme.
Un échange loquace, bien que silencieux, peut s’établir entre vous et les œuvres ; ainsi l’espace transmet ce que les Commissaires de l’exposition émettent de manière volubile. Tous éloquents, de leur sensibilité émane une atmosphère sensorielle d’un lieu architecturalement fermé.
Pourtant, ce lieu accueillant divers souffles, rend l’espace infiniment ouvert. Les lignes structurées de l’exposition accueillent les fugaces subtilités d’œuvres tantôt sculptées, tantôt assemblées ou encore esquissées.
La lumière et l’ombre s’invitent dans les creux charnels d’hétéroclites matières ; les corps majestueux qui, voguant dans une galerie au centre de gravité souple, contribuent à l’attraction sensuelle d’œuvres d’art en pleine immersion. La forme rigide offre une appréhension toute particulière : il s’agit d’apprivoiser une matière dansante parfois figée dans un élan architectural.
L’enveloppe ondulée et l’écrin construit ont du souffle, ce que la ligne achevée ne pourra offrir.