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Du 23 Fév au 05 Mai 2018

Vernissage : 23 Fév @ 18h30

Javier Perez

Catégorie :

18 Cher

Sur une proposition de Damien Sausset

Adresse :

Friche l'Antre-Peaux 26, route de la Chapelle 18000 - Bourges

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Fichiers liés :

L’artiste espagnol Javier Perez (né en 1968) est reconnu pour son travail sur le corps, sur la notion de contrainte, d’enfermement, de mise sous tension de l’identité.

Le dessin qu’il mobilise dès les années 1980 prend une place prépondérante dans sa pratique. Il devient alors un document subjectif questionnant les possibilités de représenter les difficultés propres à chaque être humain de se redéfinir en permanence.

Pour Le Transpalette, seront présentées ses dernières œuvres : dessins et sculptures.

Les questions identitaires prennent ici la fonction d’une interrogation sur les relations entre l’humain et le monde et sur l’articulation culture/nature actuellement en redéfinition. Mais, une partie de ses travaux portent sur les conditions d’apparition de l’art dans nos sociétés contemporaines, son rôle, sa fonction, ses possibilités d’énonciation. Chez lui, le faire devient processus et revendication d’une forme d’animalité. L’artiste intervient dans un monde de matières actives ou il unit ses forces aux leurs, les rassemblant ou les divisant, les synthétisant ou les distillant.

Dans cette exposition singulière (par la suite reprise à Barcelone), Javier Perez met en scène la question de la responsabilité de l’artiste en tant qu’individu face à la puissance créatrice de la vie dans une époque ou des forces de plus en plus obscures tentent d’en nier les possibilités. Javier Perez fut le représentant de l’Espagne lors de la 49éme Biennale de Venise en 2001. Il a reçu le prix du dessin de la Fondation Daniel et Florence Guerlain en 2007.

Site de l’artiste

Informations pratiques

Exposition ouverte du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous pour les groupes

Attachée de production : Pénélope Yatropoulos – transpalette@emmetrop.fr
Médiation : transpalette.mediation@emmetrop.fr

Comment évoquer, comment signaler la perception que l’on a du monde et donc de soi ? Question obsédante dans une civilisation qui entend s’imposer comme universelle à travers le regard que ses obsessions travaillent, façonnent et ordonnent.
Les œuvres de Javier Pérez répondent à cette interrogation sur un mode où se mêlent mélancolie, volonté de mettre en crise le corps dans son rapport à son environnement et tentative de sublimation de l’histoire.

L’exposition au Transpalette rassemble des œuvres récentes, graphiques, sculpturales et des vidéos, la plupart inédites.

Toutes ont en commun de percevoir la condition humaine comme un univers de fragilité, en transformation permanente.

D’ailleurs l’artiste déclarait il y a quelques années : «J’aime travailler sur ce qui n’est pas fini, sur ce qui est instable. J’aime aussi parler des racines et de l’identité. »

 

Javier Pérez est espagnol, né à Bilbao en 1968. Tout son univers et son imaginaire restent baignés par la forme baroque du mysticisme espagnol avec ce rapport à la mort et à ce corps souffrant. Non pas que cet artiste soit un défenseur des valeurs catholiques. Bien au contraire ! Mais l’Espagne reste une terre austère où les moulins à vent deviennent des forteresses et les paysannes des princesses. S’il est un homme des ressemblances sauvages et un poète retrouvant les parentés enfouies des choses et leurs similitudes dispersées, c’est bien Javier Pérez.
www.javierperez.es