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Du 09 Jan au 13 Fév 2019

Vernissage : 08 Jan @ 18h00

Go golemian project, Mathieu Archambault de Beaune

Catégorie :

36 Indre

Part 1 - prodrome

Adresse :

10-12 place Saint Hélène 36000 - Châteauroux

Né en 1989 à Paris, Mathieu Archambault de Beaune étudie d’abord le design pour ensuite obtenir son diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) en 2015 à l’École supérieure des Beaux-arts d’Angers (ESBA TALM).
Il vit et travaille entre Marseille et Angers.

Suite à une résidence d’artiste, l’Embac présente GO GOLEMIAN PROJECT, une exposition de Mathieu Archambault de Beaune qui marque le début d’une série d’expositions centrée sur la légende du Golem, dont le premier chapitre intitulé « Prodrome », signifie l’annonce d’un événement à venir.

Le personnage du golem qui est à l’origine de ce travail artistique, a débuté sous
forme d’un carnet de dessin et a permis à l’artiste de tisser des liens entre ses diverses aspirations.
C’est par le dessin que sont apparues les prémices de ces aventures fantasmées qui constituent les points de départ de Go Golemian Project où le golem y apparaît parfois démembré et plus tard, par l’intermédiaire de vêtements.

L’île montagneuse représentée par un tableau lumineux bleu et blanc (dans le fond de la galerie) ouvre à un espace imaginaire pour mettre en résonance l’ensemble d’objets et d’outils symboliques qui préparent à une épopée hors du commun.
Avant d’être une entité animée puis un monstre, le golem (signifiant informe en Hébreu) est, avant tout, un objet fonctionnel pour défendre les Juifs de Prague accusés de méfaits par la population.

L’artiste se réfère à cette légende pour humaniser une chose et évoquer la transmutation de la matière.
Le Golem n’est donc ni de terre, ni de pierre, ni de bois, encore moins masculin ou féminin, il est un assemblage hétéroclite qui émerge de la pensée de son créateur et traduit l’idée d’un déplacement.

Le mobilier et les objets présents dans l’exposition se situent ainsi à mi-chemin entre l’outil spéculatif et l’objet totémique, jamais très éloignés des jouets contemplatifs.
Ils évoquent l’expérience du quotidien.
On aperçoit des piétements, des bacs, des étagères.
Toutes ces formes nous rappellent qu’elles sont liées à des actions ordinaires.

L’enjeu pour l’artiste est de proposer une relecture de nos objets et de ce à quoi ils nous servent.
L’omniprésence du bois brut ou de la branche nous rappelle ainsi leur multiple potentiel. Un bâton passe de l’utilisation d’une canne à pêche à la béquille du marcheur pour finir en épée fictive dans les mains d’enfants.
La branche ou le caillou n’ont pas de place attitrée ni de fonction prédéfinie ce qui en fait de parfaits acteurs pour glisser d’un domaine à l’autre.

L’emploi de la lumière et de la translucidité comme métaphore du magique raconte cette frontière nuageuse entre le réel et le fantasme.
À la manière de veilleuses protectrices et rassurantes, elles arment les futurs rêves contre d’hypothétiques cauchemars.
Elles accompagnent l’endormissement, le passage d’un état d’un monde à l’autre.
Ces objets ont un dessein particulier, celui tout comme le golem, de servir à l’élaboration d’une épopée.

Infos pratiques

Horaires d'ouverture

Du mardi au samedi de 14h à 18h (sauf jours fériés).

Tarifs

Entrée libre