François Weil sculpte le marbre noir ou bleu de Belgique, le granit de Brusvily, ainsi que des pierres plus communes comme la pierre de Volvic ou l’ardoise de Trélazé. Il organise ou assemble les blocs et les éclats, grâce à des armatures ou des systèmes métalliques animés.
A travers la gravure, il change d’échelle et retranscrit la densité et le grain de la pierre, son poids et sa présence massive sur une chute de bois.
Son travail est à la fois traditionnel (archéologie imaginaire, exploitation des richesses minérales, emploi du socle) et contemporain (récupérations, procédés mécaniques, défi des lois de la physique). La sculpture exposée démontre que le granit, pierre dure et dense, peut lui aussi s’animer d’un subtil mouvement dans l’espace.