Ce troisième volet se déploie à l’aune de (trans)figurations de géographies et de territoires, qu’ils soient fictifs ou réels, occultes ou visibles, diffus ou palpables, actuels, virtuels ou encore mémoriels.
Celles et ceux des circuits financiers mondiaux parallèles enquêtés par RYBN.ORG s’organisent en archipel, comme pour mieux se dérober à notre connaissance, suivant la logique d’un « offshore off the radar ».
Ouassila Arras, elle, en convoque l’hybridité à travers la mise en regard de matières et d’objets hérités dans deux grandes installations stratifiées qui n’en forment plus qu’une, suscitant une réflexion sur les processus de migrations transméditerranéennes.
Quant à Ludovic Chemarin©, il investit les espaces du centre d’art qui ne sont pas d’exposition. Il y parsème de façon plus ou moins visible et palpable, recomposée ou non, les éléments de l’exposition Benoît, Christophe, Delphine, Gaël, Laura, Nathalie, Olivier qui habita la Grande Halle d’octobre à décembre 2019. Entre émergences et résurgences, tout se passe alors comme si les œuvres qui la composaient changeaient de statut, au contact de nouveaux espaces et contextes, pour devenir objets d’art, objets décoratifs ou tout simplement matières en attente de recyclage.
Ces expositions seront vernies le samedi 1er février prochain à partir de 17h.
Le même jour, vous pourrez aussi assister – dès 15h30 – à une conversation publique entre les artistes Anne-Charlotte Yver, Camille Besson, Raphaël Rossi, Maxime Testu et Victor Vaysse, et Éric Degoutte, directeur du centre d’art, autour des expositions Leaking Point (Grande Halle) et La Capitale : Tomes 1 et 2 (Petite Galerie).