Carlos Amorales, vit et travaille à Mexico, il est accueilli en résidence à l’Atelier Calder de janvier à mars 2012.
Au cours de son séjour à Saché, il réalise une nouvelle série de sculptures associant mobiles et instruments de musique, si la référence à Calder est clairement exprimée, Amorales introduit dans son dispositif des éléments nouveaux : le son et la participation du spectateur.
En effet, ce dernier est invité à venir jouer sa propre partition sur les cymbales accrochées aux extrémités des tiges en métal, sons et mouvement sont ainsi associés. L’œuvre qui au départ apparaît comme une sculpture se transforme en performance. Cette évolution intéresse particulièrement l’artiste, créant une tension entre ceux qui participent et les observateurs qui restent en retrait, la multiplication des participants qui jouent un morceau de musique et ceux qui improvisent, tous ces éléments font qu’à tout moment la situation est susceptible de basculer vers un état chaotique presque insupportable.
Ces œuvres seront accompagnées de dessins en noir et blanc, dont l’aspect presque photographique rappelle les silhouettes habituellement présentes dans le travail de Carlos Amorales et contribuent à l’effet de tension inhérent au fonctionnement de l’œuvre.