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01 Avr 2011 @ 12h15

« Cabanes dans les arbres », « Promenade sous les arbres »,« Promontoire sur la Loire », Tadashi Kawamata

Catégorie :

41 Loir-et-Cher

Oeuvres permanentes dans le domaine.

Adresse :

rue des Argillons 41150 - Chaumont-sur-Loire

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Depuis Avril 2011

«Cabanes dans les arbres», «Promenade sous les arbres»,«Promontoire sur la Loire» – Parc du Château

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Projets artistiques

C’est à partir d’une découverte attentive, physique et mentale, de l’histoire, du paysage, de l’architecture, ainsi que des modes de vie qu’ils engendrent, que Tadashi Kawamata détermine progressivement la nature de ses projets. Souvent c’est une passerelle – lien entre passé et présent, entre une population et une autre – qu’il conçoit en bois, son matériau de prédilection.

Tadashi Kawamata installe trois cabanes dans les arbres du Parc du Château de Chaumont-sur-Loire. La conception de chacun de ces petits abris perchés est différente selon l’arbre qui les accueille.
Avec « Promenade sous les arbres », l’artiste invite le visiteur à marcher « d’arbre en arbre ». Il construit des passages de bois, des cheminements sous les arbres du parc, donnant une autre dimension à la perception de l’espace naturel environnant.
Passerelle de bois suspendue face à la Loire, l’installation « Promontoire sur la Loire » offre une vue spectaculaire et insolite du fleuve et de ses rives, classées au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Chacune de ces installations proposent l’expérience d’une véritable immersion dans la nature et dans le paysage.

Repères biographiques

Tadashi Kawamata est un plasticien japonais né en 1953 sur l’île de Hokkaido. Aujourd’hui il vit et travaille à Tokyo et à Paris.

Il s’est très vite imposé sur la scène artistique japonaise et internationale. À 28 ans, jeune diplômé de l’université des beaux-arts de Tokyo, il est déjà invité au Pavillon du Japon de la Biennale de Venise de 1982. Dès lors, il intervient dans le monde entier pour réaliser des projets monumentaux toujours en accord avec le site investi.

Son œuvre porte une réflexion sur le contexte social et les relations humaines. Lorsqu’il installe des abris faits de matériaux de récupération (bois, carton) en lisière des villes de Montréal, New York ou Tokyo, il fait référence aux favelas et aux sans-abris. A Alkmaar, ce sont des personnes en difficulté sociale qui sont associées à un projet de passerelle reliant le centre de réinsertion à la ville. Dans tout projet, l’artiste s’entoure d’étudiants, d’habitants, de groupes qui participent au montage et à la réalisation de l’œuvre.

Les questions d’urbanisme sont à l’origine de son travail. Les chantiers de construction ou de démolition, les zones intermédiaires qui subsistent dans l’espace urbain sont réinvesties par l’artiste qui utilise pour ses constructions les matériaux mêmes du site, en les « recyclant » (chaises, embarcations, échafaudages). Ainsi à Kassel, c’est une église en ruines, détruite par la seconde guerre mondiale et négligée lors de la reconstruction de la ville, qu’il restitue aux habitants à l’occasion de la Documenta VIII en 1987. Le temps, comme indicateur de la grandeur ou du déclin d’un monument ou d’un site, est un élément clé de son travail.

Ses interventions recréent des ponts entre le passé et le présent, révélant la part affective, invisible des choses, mais également leur réalité matérielle. Le partage du travail et la réflexion sur la communauté de vie qui anime et fonde chacun de ses projets favorisent l’éveil de cette mémoire. A la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière en 1997, « Le passage des chaises » forme une élévation de chaises et bancs d’église, spirale qui s’élance vers la coupole de la chapelle. A Barcelone en 1996, une passerelle relie le musée d’art contemporain au vieux quartier. A Évreux en 2000, les piétons sont invités à circuler sur la place de l’hôtel de ville par une passerelle surélevée qui permet de changer de point de vue. A Saint-Thélo, dans les Côtes-d’Armor, il investit durant trois étés (de 2004 à 2006) d’anciennes maisons de tisserand vouées à la destruction.

Professeur à l’Université des beaux-arts de Tokyo de 1999 à 2005, il enseigne actuellement à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris. En 2005, il est nommé directeur artistique de la deuxième Triennale de Yokohama au Japon. Ses récents projets l’ont amené en France à participer au parcours artistique ESTUAIRE Nantes < > Saint-Nazaire, à la première biennale de Bordeaux, evento2009, et au Japon à une exposition personnelle rétrospective au Museum of contemporary art à Tokyo.

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