L’idée a germé il y a un an pendant la préparation de l’exposition « carbone 14 ».
En collectionnant des morceaux de tôles rouillées dans la forêt autour de La Borne ou au fond d’un jardin, j’ai été touchée par la beauté singulière de ces vestiges : certains s’étaient transformés au fil du temps en dentelles magnifiques et inimitables, d’autres m’évoquaient des sortes de « calligraphies 3D ».
Moi qui, devant l’immensité des possibles avait toujours hésité à faire de la sculpture, j’ai eu envie de relever le défi et de créer des pièces pour mettre en valeur cette « beauté du temps qui passe ».