Anne-Valérie Gasc est née en 1975. Elle vit et travaille à Marseille.
Depuis le milieu des années 2000, elle mène des projets qui sont autant de stratégies de destruction destinées à provoquer l’ébranlement du réel, à remettre en question l’inamovible, le pérenne, l’établi. Que ce soit par explosifs, par onde sonore, par sabotage hydraulique, par affaiblissement de structures ou par embrasement, chaque stratégie de destruction conçue par l’artiste vise à provoquer ce basculement où plus aucun repère d’espace ni de temps n’existe. C’est dans ces interstices de doute que l’art peut advenir « au moment précis ou plus rien n’est certain, autrement dit, où tout est possible» (A.-V. Gasc).
L’artiste aime, pour définir sa démarche et plus largement le rôle de l’artiste, citer Michel Foucault: « Je suis un artificier. Je fabrique quelque chose qui sert finalement à un siège, à une guerre, à une destruction. Je ne suis pas pour la destruction, mais je suis pour qu’on puisse passer, pour qu’on puisse avancer, pour qu’on puisse faire tomber les murs… » («Je suis un artificier» 1975, in Roger-Pol Droit, Michel Foucault, entretiens.)
L’ensemble du projet Crash box est consultable sur site www.crash-box.fr
Eric van Hove est un artiste d’origine belge, né en 1975 en Algérie. Il a grandi au Cameroun et vit régulièrement au Japon.
L’itinérance, paramètre important de l’histoire personnelle d’Eric van Hove, se retrouve au cœur de sa pratique artistique. Son travail se nourrit en effet du déracinement et de l’exil volontaire que l’artiste met en œuvre comme un élément moteur de sa création. Tout autant qu’une nécessité individuelle, le nomadisme constitue chez Eric van Hove un véritable positionnement artistique.
C’est ainsi à l’échelle du monde que se développent le travail et la pensée de l’artiste, qui crée dans des contextes toujours diversifiés des installations, photographies, performances, œuvres éphémères ou oratoires. Son travail met en évidence des problématiques à la fois locales et globales, dont il s’attache à relier les polarités. A rebours des effets uniformisants de la globalisation contemporaine, sa démarche vise à souligner tout à la fois l’universalité humaine et les singularités (de lieux, d’individus et de situations) qui la constituent.
Éric van Hove a présenté des travaux dans de nombreuses institutions muséales et biennales internationales : Centrale Électrique/Centre Européen d’Art Contemporain (Bruxelles), Toride Art Museum (Japon), Location One (New York), 4th Bishkek Contemporary Art Exhibition (Kirghistan), De Paviljoens Museum (Pays-Bas), Kufang International Art City (Pékin), Hillside Forum (Tokyo), Darat al Funun (Jordanie), Fordham University’s Center Gallery (New York), Sharjah Art Museum (Émirats Arabes Unis) …
Expositions visibles du mercredi au dimanche, de 14h à 18h.
Entrée libre.