ABBAS AKHAVAN est le nouvel artiste en résidence.
Il vit et travaille à Toronto et Istanbul.
La pratique d’Abbas Akhavan est multidisciplinaire, elle comprend le dessin, la peinture, l’installation, la vidéo-performance et des oeuvres éphémères in-situ.
Sa recherche artistique est grandement influencée par la spécificité des lieux où il travaille : l’architecture des lieux, les économies qui les entourent et les gens qui les fréquentent.
ABBAS AKHAVAN – résidence de mi-janvier à mi-avril 2017
Né en 1977 à Téhéran, il vit et travaille à Toronto.
La pratique d’Abbas Akhavan est multidisciplinaire, elle comprend le dessin, la peinture, l’installation, la vidéo-performance et des oeuvres éphémères in-situ.
Sa recherche artistique est souvent influencée par la spécificité des lieux où il travaille : l’architecture des lieux, les économies qui les entourent et les gens qui les fréquentent. Abbas Akhavan s’intéresse également à la sphère privée, qu’il appréhende comme un lieu complexe à la fois symbole d’hospitalité et d’hostilité.
Cet espace domestique focalise beaucoup d’émotions, et représente une source d’investigation, de réflexion importante pour son travail, il a d’ailleurs étendu la notion d’espace domestique aux espaces proches des habitations : le jardin, les arrières cours ou encore les terrasses et autres espaces non-habités.
Akhavan est intéressé par le dialogue qui peut s’instaurer entre ses œuvres, l’espace public et l’espace privé. Il a beaucoup expérimenté cet échange en participant à des programmes de résidence qui l’obligent à s’adapter à différents lieux, à concevoir des installations qui peuvent être appréhendées à la fois pour un contexte précis, mais qui peuvent également investir un autre lieu. Cela l’oblige à créer des œuvres en relation avec l’espace où il se trouve mais qui pourraient également établir un dialogue différent dans un autre contexte.
Les modalités de fonctionnement d’une résidence lui impose de trouver à travers une réflexion des études de l’espace, la meilleure voie pour révéler les tensions qui existent entre l’espace intérieur d’un endroit précis et son environnement extérieur, comment ce dernier perturbe ou influence l’organisation de l’espace intérieur, qui peut aller parfois jusqu’à prendre la forme d’une violence voilée. Ces centres d’intérêts l’ont conduit vers une esthétique de plus en plus radicale, où le foyer devient le seul endroit où règne en apparence une certaine harmonie.
L’artiste amène le spectateur à s’interroger sur ce qui est essentiel dans sa vie, certes l’objectif est d’atteindre la réussite sociale et personnelle. Les installations d’Abbas Akhavan souligne la forte idéalisation de ces objectifs qui deviennent uniques et l’éloignent d’autres modes de réflexion ou encore d’autres visées. Paradoxalement, les crises humanitaires rappellent régulièrement à quel point il reste difficile d’atteindre ces objectifs.
Abbas Akhavan a été invité en résidence à la Fondation Marcelino Botin avec Mona Hatoum (Espagne), à l’occasion du Printemps de Septembre à Toulouse, Trinity Square Video, Westerne Front, and Fogo Islands (Canada), au Watermill Center (Canada), Delfina Foundation (Dubai, UAE London).
Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées :
- Study for a Curtain The Third Line, Dubai, UAE (2015); Variations on a Garden, Mercer Union, Toronto, Canada (2013);
- Study for a Garden, Delfina Foundation, Londres (2012).
Il a participé à plusieurs expositions de groupe :
- Common Grounds, Museum Villa Stuck, Munich, (2015);
- Accented Maraya Art Center, Sharjah, UAE (2015);
- The Politics of Food Delfina Foundation, Londres, (2014);
- Agora 4th Athens Biennale, Athens, (2013);
- Tactics for Here & Now, Biennale de Bucharest (2012);
- Tools for Conviviality Power Plant, Toronto (2012);
- Beacon, Darling Foundry, Montréal (2012);
- Phantomhead, Performa 11, New York (2011);
- Seeing is Believing, KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2011).
Abbas Akhavan est lauréat du Kunstpreis Berlin (2012), Abraaj Capital Art Prize (2014) et Sobey Art Award (2015).