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Deadline : 24 Sep 2015

Représentation des châteaux royaux en Val-de-Loire

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Journée d’études doctorales à Paris

Timothée Bartkowiak-Bouvet, doctorante à l’université François-Rabelais (Tours) sous la direction de Jean-Baptiste Minnaert, interviendra le 24 septembre 2015, salle Vasari à l’INHA (Paris), aux journées doctorales organisées par l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Son intervention est intitulée “Les restaurations architecturales réalisées à Chambord durant le XIXe siècle”.

Édifiées en bords de Loire au Moyen Âge ou durant la Première Renaissance française, les résidences royales d’Angers, de Saumur, Chinon, Langeais, Loches, du Plessis-lès-Tours et du Clos-Lucé, de Chenonceau, Amboise, Chaumont-sur-Loire, Blois et Chambord témoignent de la transition stylistique entre architecture gothique et Renaissance ligérienne.
Elles s’inscrivent dans un périmètre de près de 280 km de rives qui, de Sully-sur-Loire à Chalonnes, délimite l’entité culturelle du Val de Loire aujourd’hui inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. De restructurations en menaces de destruction, ces demeures se voient reconsidérées au XIX e siècle grâce à l’apparition d’une première forme de prise de conscience patrimoniale ; elles bénéficient dès lors d’une inscription ou d’un classement au titre des Monuments historiques. En seulement quelques siècles, ces châteaux ont changé de fonction, de statut et de réception : de palais privés, ils sont devenus patrimoine commun, objets publics, de conservation, de mémoire et de tourisme.

Les artistes, auteurs, publicitaires et hommes politiques qui s’en emparent superposent au plan, à la cartographie et à la carte postale un imaginaire du lieu que nous nous proposons d’étudier. Gravure, dessin, peinture, photographie, cinéma, installations éphémères, témoignages, récits, correspondance, essais, fiction, théâtre… autant de voies d’exploration s’attachant à faire et à défaire l’image de monuments pourtant uniques et séculaires.
Cette journée d’études doctorales entend explorer l’identité des châteaux sélectionnés et se définit comme une invitation à reconsidérer la valeur et le rôle de la logique représentative. Elle sera l’occasion d’interroger et d’éclairer l’évolution progressive, par le trait et par le verbe, du château royal en icône patrimoniale.

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