Dans l’intimité de l’alcôve danse et ondule une douce mélodie de Satie.
Un parfum, peut-être Shalimar, flotte dans l’atmosphère.
Sur des sofas, des divans, que l’on imagine douillets sont allongés, langoureusement des corps féminins. Femmes fatales ou femmes du monde mais femmes sensuelles à l’esprit que l’on suppose malicieux aux tendres expressions, sans fausse pudibonderie et sans jouer les ingénues mais habitées d’une certaine réserve pour ne pas s’éloigner de la fausse bienséance convenue.
Ces femmes rêvent dans la nonchalance des corps alanguis, cachant la pudeur des sentiments sous quelques attitudes provocatrices loin de toute psychose. Elles rêvent à un monde plein de bienveillance où la réalité est harmonie, où rien n’est sans importance, mais où les plaisirs, l’humour, l’amour, la tendresse peuvent s’exprimer sans vergogne et sans honte.
Voici donc, peut-être, je suppose, ce que dans des lumières évoquant certaines ambiances orientales, Louise Gardelle dessine et peint en usant de couleurs franches et chaudes sur des supports d’argile.
Michel Gardelle
Informations pratiques :
Ouverture tous les jours de 11h à 18h.