Où que se porte notre regard, on trouve un territoire de choses non-humaines. Impossible d’y échapper, des structures matérielles, plantes, robots, animaux et objets à ces organismes invisibles, au-delà des limites de notre perception : atomes, molécules, pollution, virus, satellites, planètes, etc.
Peut-être pour supporter la présence écrasante de ces non-humains, l’humanité s’est au cours de l’histoire identifiée comme radicalement différente: moitié animale et moitié divine, s’appropriant la scène au cours du dernier acte d’un grand opéra de la conscience.
Ce symposium aborde les choses différemment. Nous essayons ici de revoir les schémas hiérarchiques, en explorant la nuance, l’étrangeté et l’énigme des autres.
Prolongeant le projet Ghost Nature de La Box, Following Nonhuman Kinds prend la forme d’une conférence universitaire pour mener une expérience sociale, repoussant délibérément les limites de l’exposition de groupe à La Box pour y inclure le public, au moyen d’une discussion interactive.
Avec des présentations multimédia aussi variées que des conférences sur le texte de Claudius Aelianus, vieux de 1 800 ans, sur les fourmis et les labyrinthes ; des performances comme Every house has a door, qui réinterprète les poèmes de Charles Reznikoff sur la Révolution industrielle ; des projections explorant le potentiel érotique de la Terre ; et une exposition organisée par les étudiants en réponse à ces questions, Following Nonhuman Kinds tente de bousculer notre façon de considérer le monde naturel et non naturel.
Les artistes et conférenciers participants incluent : Sebastian Alvarez, Bandits-mages, Bruno Blairet, Isabelle Carlier, Emmetrop, Every house has a door, João Florêncio, Stephen Lapthisophon, Le Laboratoire du contemporain, Nadège Piton, Jamilee Polson-Lacy, Tessa Siddle, Paul Souviron, Pacôme Thiellement et les étudiants de l’École nationale supérieure d’art de Bourges.
Retrouvez en pièce jointe le programme complet.