A K Dolven est l’une des artistes norvégiennes les plus reconnues sur le plan international. Née en 1953 à Oslo, elle partage son temps entre Londres et les îles Lofoten en Norvège.
Son travail recourt à différents mediums comme la peinture, la vidéo, la photographie, le son ou l’installation.
Quel que soit le support, les œuvres de A K Dolven possèdent la même épure formelle, teintée d’une sensibilité particulière à la lumière, comme celle des étendues enneigées de l’Arctique particulièrement présentes dans l’exposition.
Ses œuvres proposent de véritables expériences sensorielles qui éclairent notre compréhension du monde par le biais de la perception, de la mémoire et des émotions. L’énergie humaine est le moteur de la création de A K Dolven dont les œuvres saisissent la fragilité d’un moment.
L’artiste présentera au CCC trois productions inédites.
L’exposition emprunte son titre à l’une de ces toutes nouvelles œuvres, une pièce sonore réalisée avec la participation exceptionnelle du célèbre artiste et poète John Giorno.
DansJA as long as I can (2012), A K Dolven mêle sa voix à celle de l’artiste américain. Traitée comme un matériau à part entière bien qu’intangible, la voix révèle ici à travers sa texture et ses multiples nuances l’histoire, les émotions et les positionnements culturels des deux personnes en présence.
L’installation vidéo Vertical on my own (2011), montrée ici pour la première fois dans ses conditions optimales, nous fait suivre les mouvements et anamorphoses de l’ombre démesurée que projette un corps sur un paysage enneigé, sous la pleine lune de l’Arctique.
When I discovered the end I wanted to live really long (2013), est une installation vidéo qui guide le spectateur vers une petite image rétro-projetée en noir et blanc. Dans ce film muet, des zones blanches figurent les spasmes d’un corps frigorifié s’agitant au rythme d’un extrait de l’opéra «King Arthur» d’Henry Purcell.