L’exposition de Jonathan Pêpe est l’occasion de découvrir de nouvelles œuvres qui questionnent nos croyances dans les technologies au travers d’objets de culte techno primitifs. Ce corpus d’installation nous plonge dans un temple animiste fictif dans lequel des simulacres de formes de vie évoluent.

Sa démarche explore les zones de frottements entre monde vivant et non-vivant.
Il crée ainsi des fictions qui mettent en scène le devenir vivant des objets.
Son intérêt pour les thaumaturges tel que Héron d’Alexandrie, notamment ses objets techniques produits à l’Antiquité pour étonner et raconter la légende des divinités, alimente un travail foisonnant d’expérimentations qui allient numérique et cultes antiques.

Un écosystème aquatique

L’œuvre Involuntary park, pièce centrale de l’exposition, est une installation réalisée en collaboration avec le mathématicien Nadarajen Veerapen du laboratoire ORKAD. Elle se compose d’une armature en métal et d’une vasque en verre dans laquelle un ordinateur baigne dans un étrange fluide.
Le dispositif met en scène un écosystème aquatique qui évolue pendant le temps de l’exposition grâce à des algorithmes génétiques.
Des sculptures animées, un film en images de synthèse Bassin d’attraction, des tirages réalisés à partir d’une collection de fragments de scans de corps humains dessinent les contours d’un culte numérique fictif.

Partenaires

L’équipe ORKAD du laboratoire CRIStAL de l’Université de Lille. Avec le soutien
de la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France, le Centre
National Cinématographique, le Dispositif Dicream pour la création artistique multimédia
et numérique et l’aide au développement.

Remerciements également à Joséphine Dénès.

Cette exposition reçoit le soutien de la Ville de Châteauroux, du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Direction régionale des affaires culturelles Centre-Val de Loire, du Conseil régional Centre-Val de Loire et du Conseil départemental de l’Indre.