L’exposition propose un dialogue entre les œuvres contemporaines de deux artistes et des pièces d’auteurs anonymes, sculptures, masques et objets d’art traditionnel africain du XXème siècle.
Aujourd’hui les créateurs contemporains africains ont toute leur place dans le monde globalisé de la culture et du marché de l’art international. Ainsi de la jeune peintre congolaise Willys Kezi ou du sculpteur malien Amahiguere Dolo.
Les œuvres des deux artistes empruntent à la peinture pop et l’imagerie publicitaire détournée pour W. Kezi et à la culture ancestrale et la cosmogonie dogon pour A.Dolo.
Les corps et visages expressifs des sculptures et des masques polychromes Fang ou Yoruba d’Afrique de l’Ouest, répondent aux peintures colorées sur papier de Willys Kezi.
Et les sculptures issues de souches ou de racines naturelles d’Amahiguere Dolo, sans couleurs, font écho aux bâtons rituels et statues filiformes, sans patine, des objets Dogon.
Image et nature s’opposent et cohabitent dans ces propositions traditionnelles et contemporaines.
Le film Les statues meurent aussi, réalisé en 1953 par Alain Resnais et Chris Marker, complète l’exposition.
Programmation dans le cadre de la manifestation Africa 2020.
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Mercredi 25 novembre, de 18h à 20h, rencontre publique sur réservation animée par Dominique Marchès et Bernard Descamps, commissaire de l’exposition de trois photographes africains à Chinon.
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