On doit à Paul Balme de somptueux torses de femmes, hiératiques et sensuels, raffinés et monumentaux (quoiqu’ils fussent à peu près grandeur nature), épurés et suggestifs.
C’était beau comme l’antique et comme la modernité.
« La fascination que j’ai eue pour le torse ne s’est jamais démentie, explique t-il.
Elle commence par une promenade sculpturale initiatique en 1968, en Grèce, à Mycènes, à Delphes, à Olympie … L’évidence des marbres et la puissance de la lumière ont été les arguments qui m’ont amené à croire qu’il était encore possible de voir dans la figure humaine une inépuisable source émotionnelle ».
« Mon orientation plastique est maintenant plus abstraite, constate t-il, ma sculpture a été expressive, elle architecturale ». devient Classicisme allusive et modernité mêlés : rigueur de la conception, simplicité des formes, pureté des lignes, plénitude des volumes, jeu très savant des lumières et des ombres, délicatesse du modelé, puissance de la construction, élégance de la facture, douceur paradoxale de la matière…
C’est comme une architecture, en effet, mais qu’on n’habite pas : c’est elle, quand on s’y plonge, qui nous habite.
André Comte-Sponville
Cette exposition fait l’objet de la publication d’un catalogue.
Informations pratiques
Horaires
Ouvertures du 24 mars au 2 décembre 2018
samedis, dimanches et jours fériés de 10h-12h30 et de 14h30-19h
et sur rendez-vous toute l’année.
Tarif des entrées :
Adulte 6 €
Mineurs (de 0 à 6 ans gratuit) 4 €
Groupes (10 personnes et plus) 5 €