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Du 24 au 26 Nov 2017

Festival bd BOOM #34 (novembre 2017)

Catégorie :

41 Loir-et-Cher

Organisé par :

bd BOUM

Adresse :

Halles au grain Place Jean Jaurès 41000 - Blois

Plus d'infos

Infos et lieux du festival

Infos pratiques

L’entrée du festival est gratuite
Pour tout renseignement
bdboum@bdboum.com – 02.54.42.49.22

Pour des raisons de sécurité, les entrées aux différents sites du festival seront filtrées. Les sacs seront étiquetés et devront être contrôlés. Les bagages volumineux sont interdits (valise, gros sac…). Aucun sac sans surveillance ne sera toléré.

Les lieux du festival

plan bdboum34

Halle aux Grains et chapiteau, Place de la République
Vendredi de 9 h à 19 h , samedi de 10 h à 19 h, dimanche de 10 h à 18 h

Bibliothèque Abbé-Grégoire, Place Jean Jaurès
Vendredi de 10 h à 18 h 30, samedi de 10 h à 18 h, dimanche 10 h à 17 h

La Maison de la bd, 3 rue des Jacobins & Yourte, place Jacques Lob
Vendredi de 9 h à 19 h, samedi de 10 h à 19 h, dimanche de 10 h à 18 h

Parcours fléché de la Halle aux grains à la Maison de la bd, 10 mn à pied


Quelques expositions…

En écoutant les images… Jean Solé

Grand Boum-Ville de Blois 2016

Maison de la BD, 3 rue des Jacobins
24 novembre – 24 février 2018
Commissariat : Patrick Gaumer et bd BOUM

Jean SoléFils de réfugiés espagnols – né en 1948, il ne sera naturalisé français qu’à l’adolescence –, Jean Solé ne brille pas par son parcours scolaire, au grand désespoir de ses parents : « Ils ont dû se faire un sang d’encre, mais il n’y avait rien à faire, ma tête n’était ni à la grammaire ni au calcul ». Côté dessin, en revanche, tout va bien : « Je n’aimais pas aller dans la cour de récré, je n’aimais pas le sport, les jeux brutaux, alors je restais dans mon coin à faire des crobards ». On devine la suite. De fil en aiguille, de crayon en pinceau plutôt, là où ses petits camarades cessent de dessiner, Jean, lui, continue.
« À la maison, on lisait surtout Vaillant. C’était le seul périodique de BD que mes parents, communistes, toléraient ». Le jeune garçon passe outre l’interdiction et parcourt en cachette de petits formats dont il recopie parfois les couvertures, et découvre successivement le journal Spirou (et son génialissime Franquin) et l’hebdomadaire Pilote (et son génialissime Uderzo) : « À leur lecture, une chose évidente m’est apparue : je voulais être dessinateur ! »
À l’âge de 14 ans, Jean assiste également au mythique concert des Beatles à l’Olympia : « Le genre de choc qui vous marque à vie ! ». Il aurait pu apprendre un instrument, mais préfère jouer, comme il dit, de l’électrophone. La musique s’impose de fait comme son autre grande passion, thématique qu’il transcrit sous forme d’illustrations et de bandes dessinées, parues dans Pilote, Fluide Glacial, (À Suivre) ou Rock & Folk. D’Alan Stivell à Frank Zappa, des Stones aux Beatles (évidemment), en passant par Charles Trenet ou Richard Gotainer, son goût pour la caricature y fait florès.
Dès le seuil des années 1970, René Goscinny le recrute à Pilote. Il y enchaîne la rubrique pop « En écoutant les images », « Jean Cyriaque » avec Jean-Pierre Dionnet, quelques « Grandes gueules » et ses premières « Animaleries », d’étonnants télescopages entre bestioles diverses et objets du quotidien : de l’aigle-trousse au mouflon à lunettes, des canards-escarpins à l’autruche-feu vert… Un mélange des « genres » qui l’amènera plus tard, tel un moderne de Vinci, à imaginer les visuels de « From animals to animats » (« des animaux aux automates »), une série de conférences internationales sur la bionique.
Un sens taquin de la composition qui l’amène à surcharger certaines images jusqu’à la gueule et lui vaut d’être sollicité par les principales revues spécialisées. Solé enlumine les couvertures ou les pages de jeux – avec une prédilection pour les labyrinthes et les découpages – de Pilote, de Fluide Glacial, de Métal Hurlant, de L’Écho des Savanes, de Chic, voire de Pif Gadget. Notons également son art consommé du lettrage et de la mise en couleurs.
À la suite de la disparition d’Alexis, il poursuit « Superdupont » imaginé par Jacques Lob et Gotlib. Toujours pour Fluide Glacial, qui devient naturellement son terrain de jeu favori, il nous fait visiter sa « Salle des machines ». L’Écho des Savanes fait appel à son « Plombier maudit ». Aujourd’hui, sur un texte d’Yves Le Conte, chercheur à l’INRA, il dessine « Les abeilles » pour la BDTK, la « Petite bédéthèque des savoirs » du Lombard.
Il tâte aussi à l’occasion du dessin politique – Jean-Marie Le Pen se fait saigner à blanc par un Jean-Edern Hallier en furie – et signe quelques mémorables affiches de ciné où l’on croise Jean Rochefort et Coluche, ou une Blanche-neige un rien obsédée.
Quand il n’est pas en train de travailler sur un projet précis, Jean Solé griffonne un de ses nombreux carnets de croquis… Plusieurs dizaines à ce jour. Chineur impénitent, attaché aux objets qui ont une âme, aux images imprimées, Jean Solé collectionne les collections qu’il regroupe, selon l’espèce ou l’envie, dans de larges classeurs ; accroche aux murs ou remise dans ses tiroirs ou ses vastes malles. De quoi nourrir en réalité son imaginaire et lui ouvrir la porte de mondes insolites.

Au pied de la falaise

ByMöko
Halle aux Grains, rez-de-chaussée
24, 25 et 26 novembre
Commissariat : Jean-Charles Enriquez, scénographie  CDSAE Val de Loire

au Pied Falaise

Au pied de la falaise, c’est l’histoire initiatique d’un jeune garçon, Akou, en plein cœur de l’Afrique. Outre une dimension symbolique très forte, le rythme, la précision des mots ainsi que l’humour ponctuent avec singularité ce récit envoûtant.

ByMöko évolue entre le milieu du dessin et celui de la musique, tentant sans cesse de nouvelles collaborations artistiques. Dans son travail, le verbe est naturellement imagé, et son graphisme se révèle mouvant et incisif. Le projet Au pied de la falaise est bien plus qu’un album de bande dessinée, il est d’abord et avant tout pensé comme un univers dans lequel chacun a sa place.

ÉtuŋwAŋ, Celui-Qui-Regarde

Thierry Murat
Prix Château de Cheverny de la bande dessinée historique 2016
Bibliothèque Abbé-Grégoire – Espace Julien-Angelier
4 octobre au 2 décembre
Production  bd BOUM & les Rendez-vous de l’Histoire
Commissariat  Sylvain Gache, scénographie : bd BOUM

EtunwanJoseph Wallace, photographe, s’engage à suivre une expédition dans les Montagnes Rocheuses. Le programme est financé par le Gouvernement américain afin d’explorer de nouvelles zones à cartographier et de découvrir des nouveaux gisements. Le tranquille époux et père de famille rencontre les Indiens Sioux Oglalas et sa vie va s’en trouver changée. Il est désormais Etunwan, Celui-qui-regarde. De retour il n’aura de cesse de vouloir retourner en terres indiennes.

C’est le récit du génocide amérindien à travers l’œil du photographe, nommé « l’attrapeur d’ombre » chez les Sioux. L’histoire d’une beauté qui se perd, d’un monde qui se meurt. Un récit très documenté  où l’inspiration, le goût de l’écriture, la maturité du graphisme prennent toute leur mesure.


BD BOUM AU CAFE LE FLUXUS

MERCREDI 22 NOVEMBRE 14h > 17h

Atelier bande dessinée. Avec Joaquim Diaz, dessinateur  et scénariste de bande dessinée. Fan de comics et de BD underground depuis son plus jeune âge, il participe à l’atelier Gottferdom et publie ses premières bandes dessinées dans Lanfeust Mag. Inspiré par le cinéma et les films Matrix, Le Cinquième Élément, Alien, mais aussi par des dessinateurs comme Goef Darrow, Buscema, Charest, le premier tome de sa série Harden sort en 2013.

JEUDI 23 NOVEMBRE 18h > 20h

La leçon du Pr. Mirror. Atelier avec les élèves de l’École d’art de Blois/Agglopolys.

Kkrist Mirror est né à Saumur, il vit à Paris. Illustrateur pour Libération, Rock & Folk, Moto Journal, il publie ses premières BD dans la revue Métal Hurlant et pour les Humanoïdes Associés.

SAMEDI 25 NOVEMBRE 16 h

Café historique – Pop & Rock & Colégram. Dialogue entre Jean Solé et Michel Embareck. Conversation entre deux passionnés de Rock. Chez Jean Solé la musique s’impose de fait comme une grande passion. Il a fait ses gammes dans Pilote, Fluide Glacial, (À Suivre) ou Rock & Folk. De son côté, Michel Embareck a été journaliste musical au magazine Best puis a poursuivi une carrière de romancier : Rock en vrac, Jim Morrison et le diable boiteux. Entrée libre

En partenariat avec les Rendez-vous de l’Histoire et le soutien Région-Centre Val de Loire.