L’exposition Point de bascule ouvre ses portes une semaine après l’examen validant un cycle de cinq années en école d’art. Durant ces années les étudiants ont appris, testé, expérimenté, recherché. Ils se sont construits, ont développé une écriture, un discours plastique et théorique, les premiers pas d’une œuvre résolue et incertaine tout à la fois.

Cette exposition est le résultat d’un processus de dialogue et de rencontre engagé dès octobre 2016 entre les étudiants de cinquième année et Sébastien Pons, sollicité par le groupe pour être commissaire de cette exposition.

Un workshop organisé début 2017 a permis dans un premier temps, aux protagonistes de se rencontrer, d’échanger, de prendre connaissance des recherches plastiques développées à partir de différents mediums tels que la vidéo, l’installation, l’édition ou de projets hybrides. Cette expérience a permis d’envisager les enjeux d’une exposition et de faire se confronter dans la Galerie d’essai de l’école les œuvres déjà réalisées. Cette étape a constitué un temps nécessaire d’échanges et de recul qui a permis la mise en gestation de la future exposition.

Point de bascule est une première étape, une première expérience de monstration envisagée avec le désir commun de créer une exposition collective à partir d’une sélection commune témoignant de la démarche et des recherches de chacun, d’articuler des œuvres et de les confronter pour la première fois à un public.

L’enjeu n’est pas d’engager un discours commun, de souligner telle ou telle tendance, mais bien de présenter une valeur d’ensemble constituée de la diversité et de valoriser la singularité de chaque artiste participant. Point de bascule célèbre ce moment où l’école s’achève pour que se poursuive enfin le lent et précieux cheminement des œuvres.

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(1) Artiste plasticien, directeur artistique du POCTB (Le pays où le ciel est toujours bleu, Orléans), enseignant à l’ESAD Orléans.

Ouverture exceptionnelle de l’exposition les 16 et 17 septembre 2017
à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine.