L’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux propose une à deux résidence(s) d’artistes par an. Sur quels critères sont sélectionnés les artistes ? Comment se déroule la résidence ?
Pour tout savoir : écoutez !
Et consulter le nouvel appel à candidature (actualités professionnelles)
Nathalie Sécardin, la directrice de l’école municipale des beaux-arts de Châteauroux nous présente les particularités et le fonctionnement de l’école. Elle nous lire également son état d’esprit pour accompagner les étudiants de la « classe prépa » vers les concours d’entrée des écoles d’art, les ateliers de pratique amateur et l’ensemble des publics castelroussins à travers des expositions, des conférences, des rencontres avec des artistes ou des projets hors les murs.
L’exposition « we have a situation » de Clémence Renaud prolonge la résidence de trois mois de l’artiste à l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux. Ce titre inspiré du langage militaire américain signifie : « nous avons un problème ».
Mais quel est-il ? Nathalie Sécardin, directrice de l’EMBAC nous le dévoile dans cette visite sonore de l’exposition.
Pour son exposition, Clémence Renaud a choisi comme point d’exploration, la figure de séduction, en s’inspirant du thème du jazz « let’s fall in love », du « kama sutra » ou encore des schémas de drague dans les lieux publics.
Elle présentait ainsi du 14 décembre au 26 janvier 2012 une vidéo, des dessins et des tableaux / cibles sonores : FIGURES DE SEDUCTIONS (installation de dessins sur table), RACOLAGE (4 cibles sonores aux murs) et LET’S FALL IN LOVE (vidéo projection).
Lien vers le site de l’artiste
à voir également, le reportage de Bip TV
Et ci-dessus, la vidéo réalisée avec les étudiants de l’EMBAC. Let’s fall in love, 2011 video durée 2’50 prévue pour une projection à l’échelle 1,en boucle. Standard de Jazz écrit et composé par Harold ARLEN et Ted KOEHLER en 1933.Arrangement, enregistrement et mixage réalisé par Yann LAMBOTTE.
“Je pense au spectateur, je pense aumoment de sa présence, sans qui ni sans quoi il n’y aurait d’évènement. Et jecherche à comprendre sa place. Je cherche des formes de prise deconscience, en mêlant de l’humain fragile et inquiet et de l’humour avec desobjets qui alors, ne semblent plus être à leur place. Je cherche cetterencontre importante entre l’oeuvre et le spectateur, invisible, indicible, pardes détours et des chemins qui à distance forment de petites poésies et oùle regard et l’objet se trouvent en équilibre. Si l’on veut bien prendre le temps de voir, ces choses qui facilement nouséchappent.
J’essaie alors de créer une attention particulière, avec le tempsdu sonore, de la parole ou de la voix, sans chercher à cacher les objets qui lepermettent, les haut-parleurs. Laissant visibles les fils conducteursd’électricité, afin que cela puisse, au hasard d’une boucle et du passage d’unspectateur, faire apparaître une étincelle. » – Clémence Renaud.