Reflets d’une mémoire qu’il convient de ne pas effacer, ou tentatives extrêmes de fixer le cours du temps, visages sculptés et paysages peints se confrontent et dialoguent dans une mise en scène aux frontières de l’intime.

Face à l’abstraction de la peinture voilant l’espace du dedans, la sculpture révèle les formes du visage dans une frontalité irrévocable.
Malmené, déformé par la matière, le visage vibre et tremble devant l’impassibilité de l’espace pictural.

Alexandra Fontaine