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Du 05 au 06 Avr 2012

Vernissage : 01 Mar @ 09h00

Sortir de la grille du modernisme, la Narration

Catégorie :

18 Cher

Un colloque proposé par Éric Corne et Didier Mencoboni

Co-organisé avec :

la Box

Adresse :

7, rue édouard-branly 18006 - Bourges

Plus d'infos

Le modernisme est une émancipation de la pensée d’origine de la Renaissance pour laquelle la peinture était dépendante de la littérature, de la philosophie ou du religieux avec les peintures édifiantes. Les artistes ont dans leur invention formelle, leur style marqué l’affirmation de leur écriture face au narratif souvent imposé par le commanditaire.
Le modernisme a affirmé l’art indépendant de tout espace narratif, la peinture devient autonome de la littérature. Espace géométrique dans laquelle la libération de l’artiste passe par le refus de toute figuration. Toute création sera centrée sur ses propres valeurs intrinsèques, autonomes, faites de lignes et couleurs pures. Par ses œuvres, l’artiste avant-gardiste participera à la transformation du quotidien dans un désir de changement social et la recherche d’un environnement nouveau et harmonieux pour l’homme contemporain.

Pré programme des journées:
Jeudi 5 avril 2012:
10h – 11h15 :Klaus Speidel
«Y a-t-il une histoire dans cette peinture? -Monstration visuelle et narrativisation verbale»
De nombreuses définitions canoniques de la narration impliquent qu’une image ne peut rien raconter, qu’elle peut tout au plus évoquer un récit connu d’avance. Le propre de la peinture serait de montrer et non pas de raconter. 
Pourtant, nous avons l’impression que certaines images racontent une histoire et l’expression populaire « Every picture tells a story » pousse cette idée à son paroxysme.
Une situation où sens commun et théorie s’opposent si nettement demande des éclaircissements.
Nous allons analyser les principaux arguments contre l’idée d’un récit visuel pour proposer une troisième voie qui réconcilie science et intuition en s’appuyant sur une esthétique

11h30 – 12h30 :Gérard Fromanger 
«Figurations de Gérard Fromanger.»

14h – 15h15 :Catherine Fraixe
«Les relectures de la modernité en France dans l’entre-deux-guerres.»
La modernité telle qu’elle fut théorisée en France dès le début du XXe siècle et surtout pendant l’entre-deux-guerres se caractérisa par un rejet du réalisme républicain (dont les impressionnistes étaient les héritiers) au profit d’une peinture « pure ». Cette lecture toute politique de l’histoire de l’art, dont Maurice Denis fut l’un des inspirateurs, influença durablement l’interprétation de la modernité en France, et fit longtemps (encore ?) barrage à toute peinture soupçonnée de déroger aux seules lois du « tableau ».

15h30 – 17h :Stéphanie Katz et Carole Benzaken
« Grilles, strates, rouleaux : les matrices à peindre dans l’œuvre de Carole Benzaken.»

17h – 18h :discussion – modérateur Juliano Caldeira

Vendredi 6 avril 2012:
9h30 – 11h30 :rencontre/discussion autour de l’inscription de la narration dans les œuvres de Damien Cadio, Thomas Levy-Lasne et CarmeloZagari – modérateur: Éric Corne

11h45 – 13h :Bertrand Prévost
«L’intrigue picturale : faire des histoires de peinture.»
Bertrand Prévost, historien de l’art et philosophe, maître de conférence à l’Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3. Il est l’auteur notamment de La peinture en actes. Gestes et manières dans l’Italie de la Renaissance, Actes Sud, 2007 et de Botticelli. Le manège allégorique, 1:1, 2011. Il s’apprête à faire paraître un ouvrage sur la théorie humaniste de l’art, L’humaniste, le peintre et le philosophe. Théorie de l’art autour de Leon Battista Alberti.

14h – 17h : table ronde avec Damien Cadio, Catherine Fraixe, Thomas Levy-Lasne, Bertrand Prévost, Klaus Speidel et CarmeloZagari – modérateur:Éric Corne