Il y a des vitesses : celle de la lumière et celle du son.
Il y a des corps et des organes sensoriels : yeux et oreilles.
Il y a un mariage équivoque qui prend pour nom audio-visuel.
Il peut y avoir des synesthésies, parfois des synchronisations.
Il y a un champ d’exploration infini.
Nous parcourerons quelques segments de ce champ de tension où viennent se croiser les sons et les images dans des rapports étranges et souvent complexes. J’évoquerai ceux dont j’ai pu faire l’expérience dans le travail et ceux que j’ai pu observer comme spectateur.
Informations pratiques :
Mercredi 4 juin : Conférence/Débat à14h – Salle d’écoute.
Jeudi 5 juin à partir de 9h : Rencontre autour des travaux du post-diplôme
Arnaud Deshayes a étudié à l’ENSA et au conservatoire de Paris-Cergy ainsi qu’au Fresnoy. Travaillant le champ cinématographique par les médias numériques (vidéo et son) et les outils analogiques (pellicule, poudre noire, objets sonores), Arnaud Deshayes s’intéresse particulièrement aux dispositifs, aux effets et à leur écriture ainsi qu’au regard documentaire.
Collabore fréquemment avec des plasticiens, d’autres cinéastes ou encore des musiciens pour lesquels il développe un travail d’écriture sonore et visuelle.
Il mène actuellement une recherche sur les effets visuels avec des anthropologues (groupe Artmap).
A travaillé comme reporter et critique littéraire à France Culture et Beaux Arts Magazine.
Fortement impliqué dans la transmission des pratiques, il a enseigné le son, la vidéo ainsi que l’histoire du cinéma, de la musique et de la littérature à l’Ecole d’art d’Avignon.
Il enseigne l’image en mouvement à l’ensa Bourges.