Valimage organise les rencontres des Arts de l’Image (ARDELIM) qui rendent compte des interactions entre l’art de l’image fixe (photographie) et l’art de l’image animée (cinéma et vidéo artistique). La création d’un artiste accueilli en résidence est placée au cœur de cet évènement.
Dates à confirmer !!!
Dans le cadre de la résidence annuelle Ardelim, portée par l’association Valimage, Bruno Grasser s’approprie Beaugency pour transmettre un regard libre et artistique sur la ville et son territoire.
Sa création fera l’objet d’une exposition dans le cadre des « Rencontre des arts de l’image » (Ardelim), organisée par Valimage en mai et juin, à l’église Saint-Étienne (Place du Martroi, Beaugency 45190)
Après des études de graphisme, le jeune Strasbourgeois a rapidement bifurqué vers un chemin moins rangé et a fini aux Beaux-Arts de Montpellier. Les dessins et photos, très prisés dans ses débuts, ont mué vers la sculpture, les installations, la « mise en espace » chère à l’artiste.
Son travail s’articuler autour d’un thème qui lui est cher : l’allégorie de la catastrophe et tout particulièrement « ce qu’il en reste : les transformations, les ruines, dans tous les sens du terme ».Bruno Grasser engrange, observe, décortique et rhabille à sa manière les lieux ou les histoires, pour les montrer sous un autre jour.C’est ainsi que se mêlent l’histoire du légendaire chat de Beaugency et celle d’un radiochat, un chat génétiquement modifié pour devenir fluorescent lorsqu’il est en contact avec la radioactivité, ou encore celle du félin qui se balade dans une cité médiévale, vu par un prisme presque tout puissant, celui d’une caméra de surveillance. « Je ne suis pas militant, je m’inspire des lieux et des histoires. Je veux une installation théâtrale et évocative », précise l’artiste.