Philippe Richard a choisi d’exposer une peinture en volume composée de divers éléments cubiques occupant la majeure partie de l’espace intérieur de La borne.
Depuis plusieurs années, les peintures de Philippe Richard quittent le tableau proprement dit, au profit d’un travail fait de débordements, d’éléments proliférant dans l’espace.
Sans titre, peintures cubistes n°2, se réfère bien évidemment à l’histoire de l’art et en particulier au cubisme dont l’artiste cite malicieusement le nom dans le titre de l’œuvre-même.
C’est aussi une manière littérale de nommer cette peinture composée de cubes simples et doubles, les parallélépipèdes ayant une longueur deux fois supérieure à leur largeur et profondeur. D’une manière encore plus prosaïque, l’artiste nous renvoie aussi à une question plus terre à terre qui concerne tous les créateurs : le problème du stockage des œuvres, de leur devenir une fois qu’elles ont été réalisées et exposées.