À travers une minuscule ouverture, on découvre des saynètes miniatures à la longue perspective et séquencées par des lumières et des sons. Que voit-on par ces interstices, derrière ce mur ?
« Il est frappant de constater à quel point nombre de nos paysages urbains contemporains paraissent ressembler au bout du compte à une image d’ordinateur; comme si aucune transformation ne s’était opérée entre la phase de conception virtuelle et la mise en œuvre de l’objet. On y voit bien que toutes les normes en vigueur, établies pour le «soi-disant » bienêtre et le bonheur de la collectivité y sont respectées ; mais aucune vie ne se dégage de ces espaces, ni même ne semble imaginable à l’intérieur. Comme si nous avions affaire là à un simulateur de vie mis sous vitrine … à un monde figé. C’est de cette sensation de sourde froideur que l’on ne croyait envisageable que dans des lectures de science-fiction, qu’est née la construction de Parcelles. Des espaces reproduits à l’identique et mis en perspective, où la norme, comme une petite mort distillée, semble avoir pris le dessus sur l’expérience de la vie. »
Denis Mariotte, juin 2014
Aide à la construction Charlie Aubry, Manuel Majastre, Gabriel Melendez-Nebot, Tito
Aide à la réalisation artistique Maguy Marin, Louise Mariotte
Programmation Arduino Yragael et Sarah la station magnétique, Charlie Aubry
Remerciements Elodie Dufour, Christine Kirkorian
Informations pratiques : entrée libre du mardi au samedi de 13h à 19h et les soirs de spectacle