« Ne voir que ce qui est beau » Jacques Commarmond, chirurgien du rachis à Châteauroux, a toujours été guidé par cet aphorisme, démarche épicurienne qui a déterminé ses choix artistiques depuis 1976, date à partir de laquelle il a vraiment commencé à peindre.
Depuis 2010, il utilise la résine époxy qu’il applique directement à l’horizontale sur un panneau avec un couteau comme sur une palette.
Cette technique originale, l’amène à choisir des motifs simples ou délibérément simplifiés de façon à n’utiliser que 4 à 8 couleurs ou tons différents, les migrations des pigments lors de la polymérisation se chargeant de rendre l’image plus complexe et intéressante, elle est souvent luxueuse à la manière d’une laque inaltérable.
Ce procédé a directement influencé son style actuel.
Inspiré par les estampes japonaises, de Sumi-e, cette technique l’a parfois conduit à un certain minimalisme.
En devenant plus ambitieux Jacques Commarmond a pris comme modèle des sculptures grecques classiques ou hellénistiques, des sculptures romaines, renaissance et même leurs avatars néoclassiques du 19ème siècle.
C’est ainsi qu’il a réalisé des portraits comme ceux d’Alexandre, Caracalla, Condé…
Une trentaine de ses œuvres seront exposées dans les salles lapidaires du musée Bertrand.
Informations pratiques au 02 54 61 12 30