Suite à sa résidence à Issoudun au printemps 2014, Mélanie Berger (née en 1978) présente au Musée une sélection d’œuvres dessinées qu’elle a réalisées durant cette période, au cœur de l’atelier mais également en plein air, se nourrissant de ce que l’environnement issoldunois pouvait lui offrir.
Poursuivant ses recherches sur le pli, les limites et le cadre de l’image, la trace et la matière, Mélanie Berger propose une série de dessins pris sur le motif au bord de la Théols, à quelque pas de l’atelier, réalisés de manière rituelle en respectant le protocole d’un dessin par jour.
Entre abstraction « hard-edge » et démarche impressionniste, ces dessins évoquent une tentative de figer par son relief, le perpétuel mouvement de l’eau.
D’autres œuvres récentes incarnant la relation très forte qu’entretient l’artiste avec les notions de forme, matière et ouverture, compléteront l’accrochage, révélant ainsi cette quête fondamentale dans la pratique de Mélanie Berger, à savoir la possibilité de s’affranchir de l’image finie.