De formation littéraire, Marc Touret débute en autodidacte par la taille du bois et de la pierre, passe à la céramique et au plâtre armé et enfin choisit le travail du bronze à cire perdue directe. À présent, il utilise un mortier de papier à modeler dont il a mis au point la formule, afin de gagner en liberté dans les créations de grandes dimensions.

Les sculptures présentées dans l’espace du prieuré Saint-Vincent et de l’Apostrophe sont réalisées en pâte à papier de journaux recyclés, modelée sur un mannequin de grillage. Que reste-t-il alors ? La trace. Inscrite dans une pâte à papier de journaux qui portent le signe, l’écriture, le trait ou la photo, ici pourtant broyés. Mais l’œuvre les ressuscite dans un bestiaire fabuleux.
Informations pratiques

Au prieuré Saint-Vincent (12, rue de la Porte Cendreuse) et à la médiathèque l’Apostrophe ( 1, boulevard Maurice-Viollette)