En explorant les frontières entre sculpture et photographie à travers de nouvelles formes de spatialisation, l’artiste tente de montrer comment l’image par sa matérialité ainsi que le rapport qu’elle peut entretenir avec son support, peut être au service d’une meilleure compréhension du temps et de l’espace.
La proposition pour La borne est le résultat d’un travail de recherche autour de la diffusion de la lumière solaire dans l’atmosphère.
C’est à travers cette étude des variations atmosphériques, notamment au moment du crépuscule, qu’ont émergé de nombreuses formes d’images.
Le rayonnement ne servant habituellement que de trame de fond pour la prise de vue, devient ici le sujet central autour duquel se construit le travail plastique.
L’observation de ces instants fugaces, nous permettant de percevoir une multitude de couleurs et de nuances, nous offre une véritable méditation sur la fragilité de notre être et notre vulnérabilité.