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Du 17 au 29 Juin 2017

Vernissage : 29 Juin @ 19h00

Liaison douce / Gibjoncs-Chancellerie

Catégorie :

18 Cher

Intervention artistique hors-les-murs dans l’espace public de Bourges

Adresse :

Gibjoncs-Chancellerie 151-157, Av. du général de Gaulle 18000 - BOURGES

Plus d'infos

Samedi 17 juin 2017
10h30 – Présentation en présence du maire de Bourges Pascal Blanc
Jeudi 29 juin 2017
19h – Inauguration officielle en présence des partenaires
Gibjoncs-Chancellerie
151-157, Av. du général de Gaulle
18000 Bourges

À l’invitation de la Ville de Bourges, l’École nationale supérieure d’art de Bourges (ENSA) a engagé à la rentrée 2017-2018,  un projet d’intervention artistique hors-les-murs dans l’espace public de Bourges.

Des étudiant-e-s de l’école, accompagné-e-s par deux professeurs, Didier Mencoboni et Ralf Nuhn, ont travaillé sur le projet Liaison douce, dans le cadre de l’atelier de recherche et de création, Le Bras du Pantographe. Avant de réaliser leurs œuvres et de les installer dans le parcours piéton et paysagé qui relie le quartier des Gibjoncs à celui de la Chancellerie, les étudiant-e-s ont rencontré les principaux acteurs du projet, des habitants et des futurs usagers, ainsi que des associations de quartier. Ils ont ainsi mis en place une démarche de création fondée sur l’écoute et la participation. Philippe Mairesse, artiste et chercheur à l’Université, les a aidé-e-s dans cette première phase. L’enjeu de l’appropriation par le public, tout comme celui du questionnement sur l’espace, ont été importants à prendre en compte.

Ainsi, et en réponse au contexte des deux quartiers et à leurs habitants, les œuvres installées ont l’ambition de déplacer le regard et d’interroger le site et son usage. À la fonctionnalité du lieu, attendue par les promeneurs, s’ajoute ainsi une dimension de questionnement, plus inattendue, qui enrichit l’expérience que l’on fait de ce nouvel espace public. Pour les étudiant-e-s, la réalisation d’une pièce grandeur nature dans un tel contexte, constitue une étape essentielle de leur parcours d’étude puis professionnel. Nous espérons que ce projet pourra être le point de départ d’une présence continue et renouvelée de la création contemporaine dans les espaces publics de Bourges.

QUARTIERS RECOMPOSÉS
Chun Hua Chien
Aujourd’hui, pour connaître un lieu, nous avons l’habitude de consulter un plan GPS. C’est une perception de l’espace public particulière, une vision du ciel, loin de la vie quotidienne. Dans les quartiers Chancellerie et Gibjoncs, il y a des immeubles d’utilité publique comme des écoles, des églises, des mosquées, des hôpitaux ou des magasins… Autour de ces lieux, la vie s’organise.
Grâce aux rencontres avec des habitants, des écoles et des associations sociales locales, nous avons trouvé des endroits importants dans la vie quotidienne des quartiers. Pour représenter ces endroits, nous avons pris une carte des quartiers et avons isolés les « blocks »1 significatifs de cette vie sociale, ces « blocks » réduits à l’échelle de la liaison douce et peints au sol deviennent une composition picturale où se mélangent tous ces lieux dans une nouvelle géographie.

PO(I)NT
Eunbin Choi
Lorsque le soleil se couche, le passage est éclairé par des lampadaires et coloré par des disques de couleurs, tel un arc-en-ciel.
Chaque couleur peut avoir une signification et représenter un sentiment pour chaque passant(e) qu’il ou elle soit d’ici ou d’ailleurs. La lumière diffuse ses différentes couleurs qui se réunissent, se mélangent l’une dans l’autre, créant un pont fantastique, riche dans sa diversité faite de ponctuations colorées, le jour comme la nuit.

PHONème
Lucie Viollat
Parler, s’exprimer, … et mettre en avant l’histoire d’un lieu, de ses habitants, ses mutations…
Accessible à tous et à tout moment, la cabine PHONème propose au passant de s’arrêter un instant et prêter une oreille attentive à ce qui l’entoure au travers d’enregistrements sonores glanés lors de balades dans le quartier, ou de conversations avec les habitants de la Chancellerie et des Gibjoncs.
L’écoute attentive au travers du combiné nous fait voyager dans l’espace et dans le temps, tel le célèbre Dr Who et son Tardis, et nous propulse dans un temps de changements profonds, celui de la reconstruction d’un quartier, dont les moins jeunes se souviennent et où les plus jeunes apprennent à grandir.

LES PELOUSES QUI NE VIENNENT PAS DE LA FORÊT
Sicong Xiao
Prendre un moment pour remarquer une étrangeté, un artifice, une chose qui ne devrait peut-être pas exister à cet endroit.
Cette intervention est basée sur la perception de la nature par rapport aux espaces humains, sur la question : comment les constructions artificielles sont-elles intégrées à la nature et quels sont leurs pouvoirs sur notre vie ?

CHEZ MOI, CHEZ TOI
Yang Zhang
Les quartiers Gibjoncs et Chancellerie se développent et ont évolué rapidement ces dernières années, de nouveaux bâtiments sont apparus, d’autres ont disparu. Sur le site de la liaison douce, des maisons ont été détruites pour construire la voie piétonne : un espace public remplace des espaces privées.
Ce projet reproduit des meubles inspirés des photos prises chez les habitants, réalisés avec eux, afin de créer un lieu de mémoire de ces maisons détruites pour la construction de ce passage.
Ce sont des fragments de leurs lieux d’habitation qu’ils considèrent comme agréables, où ils aiment se poser et se relaxer pour prendre le thé et discuter.
Nous les fabriquons ensemble. Nous partageons un nouvel espace commun.