Exposition temporaire : Le Secret
Chaque année des œuvres d’artistes de la scène émergente sont exposées et conversent avec celles des artistes reconnus de la collection permanente. Du 1er avril au 2 novembre 2014, l’exposition « le secret » met en scène plus d’une vingtaine artistes pluridisciplinaires qui revisitent l’univers du « secret ».
Jusqu’au 2 novembre 2014, 17 artistes de renommée internationale et de la scène émergente réinterprètent « le secret ».
Secrets d’État, Secrets d’alcôve, message secret, société secrète, secret professionnel , secret d’oreille, secret de cour, secret de polichinelle, secret d’enfant ou élixir secret… mais surtout au Rivau secrets distillés et revisités par les artistes de notre temps, émergeants ou confirmés, tels Wim Delvoye ou Joan Fontcuberta.
- François Andès
- Pierre Ardouvin
- Dominique Bailly
- Armelle Blary
- Ghyslain Bertholon
- Karine Bonneval
- Katia Bourdarel
- Evelyne Chevallier
- Wim Delvoye
- Nicolas Dhervillers
- Eric de Ville
- Joan Fontcuberta
- Hervé Le Nost
- Antoine Roegiers
- Nadia Sabourin
- Julien Salaud
- Piet.sO
- Erwan Venn
Objets de désir, créatures mythiques, chimères énigmatiques, gargouille, travaux d’aiguilles, vases merveilleux, armure de métal, tous ces pièges à rêve ont pour finalité de nous faire entrevoir la capacité de l’art à ré-enchanter la vie. Cette exposition originale accueille tous les médiums utilisés par les artistes d’aujourd’hui avec de nombreuses pièces conçues pour l’événement : photographies, installation, sculptures, vidéo, art textile.
Joan Fontcuberta présente une série inédite, Deletrix, témoignage de la violence faite aux idées. Ses photographies de livres cultes (comme les éditions originales d’Érasme) blessés balafrés, raturées par la censure, raconte les secrets d’état de leur époque.
Wim Delvoye, avec la série des Pelles, amalgame l’art aristocratique des armoiries à l’objet utilitaire des constructeurs de cathédrales, la pelle.
Matt Collishaw, dans Angel, grâce à la technique de l’image lenticulaire, révèle ou masque l’archange Gabriel selon l’œil du regardeur.
Ghyslain Bertholon, a sculpté un messager secret : une étrange gargouille espionne les visiteurs…
Nicolas Dhervillers réinterprète Jeanne d’Arc (venue chercher des chevaux au château) et son lourd Secret dans son Hommage à Heywood Hardy. Son caisson lumineux, sorte de vitrail contemporain, reflète l’héroïque destin de Jeanne.
Dans Messenger, l’artiste met en scène un pigeon voyageur, armé de sa caméra, revenant dans le pigeonnier en ruine de ces ancêtres. Il nous interpelle sur notre époque où tout est à porter de mains, où tout est contrôlé, surveillé ? Sa pellicule contiendrait-elle une image latente, c’est à dire, pas encore révélée, ni développée ?
Éric de Ville se joue avec humour des codes de l’érotisme avec Introspection, dans la lignée des artistes qui peignaient les secrets d’alcôve.
Pierre Ardouvin, évoque lui les secrets d’enfant : avec la Tête de loup sortant d’un vase, son méchant loup jaillit d’un vase ancien un peu comme le génie d’Aladin.
Les ingrédients des élixirs sont souvent tenus secrets. Hervé Le Nost défend le breuvage magique contenu dans le Lampion de l’oiseau gourmandeur par un petit personnage de verre inspiré des portraits de la Renaissance, brandissant une épée.
La Châsse chasse sucrée de Karine Bonneval enchâssée à la manière d’un reliquaire cache un secret précieux, celui des contes de chasseurs d’animaux fantasmagoriques… Dans la salle du Festin, (elle porte ce nom car une sublime fresque Renaissance orne la cheminée et dépeint le festin biblique de Balthazar), l’installation de céramique.
Au Rivau, le lièvre blanc est toujours au courant… de Nadia Sabourin semble parler de secret de cuisine. Trois animaux, souvent consommés sous forme de gibier sont ici représentés en terrines et chuchotent aux oreilles d’un lièvre un secret.
L’installation de Katia Bourdarel, Mother knows best enferme à la manière d’un secret bien gardé le merveilleux du conte Raiponce.
La vidéo d’Antoine Roegiers, l’Académie revisite le tableau des frères Le Nain. Une société secrète trame un crime potentiel. étrange et loufoque …
Dans la salle des dames, la Chambre secrète de Dominique Bailly s’inspire des meubles à secret et des pièces secrètes où étaient conservés les trésors des châteaux.
Dans la salle des trophées, Julien Salaud a conçu un trophée hybride mi-chevreuil mi-faisan. L’artiste recherche- t-il le secret des manipulations génétiques ?
Piet.sO, avec son installation Reine évoque un secret de cour, la robe de cérémonie pour la prochaine fête du château.
Évelyne Chevallier est intriguée par Les Secrets de l’au-delà. Ses photomontages illustrent les secrets de confession, du droit religieux.
Armelle Blary travaille avec de nombreux médiums : son Ulysse de métal tressé, entremêle les fils du secret au ressort du désir. Son Oreille suspendue dans les airs de la salle du grand logis invite à réfléchir sur ces rumeurs qui peuvent détruire des vies. Sa chimère Gryphos aux tentacules de tapisserie s’échappe de la cheminée gothique et semble donner la clé des songe.
Dans les jardins, Le Secret se poursuit avec comme fil rouge l’Aiguille géante imaginée par Armelle Blary à la manière de l’écheveau qu’Ariane déroulait. La corde enfilée dans le chas de l’aiguille permet d’entrer dans le jardin du Bois Amoureux !
Les secrets de famille d’Erwan Venn nous apparaissent dans Paule et Tadig-coz. Erwan Venn travaille depuis 2011 sur un fond de négatifs d’un de ses grand-pères, marchand de vin dans l’est du Morbihan. Né en 1905, il rentre au petit séminaire pendant la guerre 14, quitte l’église en 1926 pour reprendre l’affaire familiale, devient sympathisant de breiz atao. L’artiste n’a pas connu ce grand père, mort en 1969. Au décès de sa sœur, une institutrice de l’école libre, Erwan Venn a récupéré une boite Kodak daté de 1925 rempli de négatifs. En juin 2011, un de ses cousins m’a apporté l’ausweis de ce grand père, autorisation de la Feldkommandantur du Morbihan daté du 30 juillet 1940, avec comme intitulé : « Ravitaillement en vin ». Ces 730 photographies recouvrent la période 1917 à 1960. L’ensemble, assez banal, représente beaucoup de scènes de la vie quotidienne, de tourisme, de portraits de famille, avec un vide entre fin 1943 et 1945. Au milieu des images de fêtes religieuses, de portraits de prêtres, de mariages, il y a plusieurs photos de ce grand père en jeune séminariste. Depuis 2011, l’artiste a entrepris de retirer, par le biais d’un logiciel de retouche d’image, tous les corps de ces photos, pour y laisser les vêtements, les gestes, les attitudes.
Le château du Rivau se situe en Touraine, en Val de Loire, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, à 1h30 de Paris en TGV. Il est ouvert au public du 1er avril au 2 novrembre et le reste de l’année pour les groupes sur réservation.
Château du Rivau
Le Coudray
37120 Lémeré
Tel: 02 47 95 77 47
Fax: 02 47 95 78 46
Email: info@chateaudurivau.com
Visite guidée (1h-1h30) possible toute l’année en Français, Anglais, Allemand et Italien, pour les groupes sur réservation.
Visites libres avec notice explicative en Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien ou Néerlandais, et signalétique dans les jardins et le château en Français et Anglais.
Langues d’accueil : Français et Anglais.
Audioguides disponibles en Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien, Néerlandais, Chinois et en une version Famille en Français
Chiens tenus en laisse bienvenus.
Horaires d’ouverture 2014
Du 1er au 30 Avril: de 10h à 18h.
Du 1er Mai au 30 Septembre: 10h à 19h.
Du 1er Octobre au 2 Novembre: de 10h à 18h.
Pour les groupes : ouvert toute l’année sur rendez-vous.
Dernière admission : 45 mn avant la fermeture
Nous vous conseillons de prévoir un minimum de 1h30 pour la visite du château, des écuries et des jardins. Une demi-journée pourrait vous permettre de profiter au maximum du domaine.
Le restaurant la table des fées est ouvert du 1 avril au 30 septembre et pendant les vacances de la Toussaint de 12h à 15h (dernière commande 14h30). Réservation conseillée au 02 47 95 77 47
Le bar aux fleurs est ouvert en juillet et août, les après-midi.
Tarifs individuels 2014
Plein tarif : 10 €
Tarif enfant (5 à 18 ans) : 7 €
Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi) : 8,50 €
Formule famille – 2 adultes et 2 enfants : 30 €
Formule famille – 2 adultes et 3, 4 ou 5 enfants : 35 €
Adulte en situation de handicap : 7 €
Enfant en situation de handicap : 5 €
Un billet plein tarif pour un site = des billets réduits dans les autres sites
Le Château du Rivau, l’Abbaye de Fontevraud, le château et les jardins de Villandry, la forteresse royale de Chinon, le château de Langeais et le Château d’Azay le Rideau vous permettent de bénéficier d’un billet réduit pour tout billet plein tarif d’un des autres sites.
Profitez pleinement du Val de Loire en visitant :
– L’abbaye du Fontevraud : une abbaye mythique liée aux rois de France et un centre d’art.
– La forteresse Royale de Chinon : la forteresse du 3ème millinaire.
– Le château de Langeais : un château médiéval entièrement meublé.
– Le château et les jardins de Villandry : des jardins à la française, extraordinaires.
– Le château d’Azay le Rideau : le joyau de la Renaissance du Val de Loire.
– Le château et les jardins du Rivau : un château médiéval et ses jardins de contes de fées.
Tous nos sites sont à moins de 30 mins les uns des autres.
Renseignements
CHÂTEAU DU RIVAU
Le Coudray
37120 LÉMERÉ
Tél. 02 47 95 77 47