L’exposition « Lartigue, l’émerveillé (1894-1986) » permet d’aborder la pratique du point de vue et du cadrage à travers le médium photographique, le rapport à l’espace et au temps en photographie et l’instantané et la représentation du mouvement.
“Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses
qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les garde suffisamment”,
constate Lartigue (Courbevoie, 1894-Nice, 1986) dans son journal de l’année 1965.
Émerveillement et mémoire qui flanche, passion pour la vie et blessure secrète devant l’impermanence des choses, il n’en faut pas plus à Lartigue pour glaner et collectionner pendant 80 ans ces milliers d’instants fugitifs dont il saura nous montrer la beauté.
L’exposition présente, en grands formats, plus de 100 photographies qui ont contribué à construire la célébrité de Lartigue.
Elles ont été choisies dans les 135 grands albums qu’il a mis en page et légendés (un journal en images qui couvre le XXe siècle avec ses 14 423 pages), et sont complétées par des citations extraites de son journal et une sélection de fac-similés de documents (albums, agendas illustrés de croquis, journal manuscrit, plaques négatives et positives), permettant d’approcher la démarche de Lartigue au plus près.
La photographie, Lartigue l’a apprise dès 1900 au contact de son père qui lui offre son premier appareil photographique, à l’âge de 8 ans en 1902. Dès lors, il n’a de cesse de photographier sa vie d’enfant rythmée par les voyages en automobile, les vacances en famille et surtout par les inventions de son frère aîné surnommé Zissou.
Les deux frères sont passionnés par l’automobile, l’aviation et tous les sports alors en plein essor. Jacques les enregistre grâce à son appareil photographique.
Il continuera adulte à fréquenter les manifestations sportives et à pratiquer lui-même quelques sports réservés à l’élite : ski, patinage, tennis, golf…
Cependant, pour cet enfant si soucieux de retenir le temps qui passe, la photographie est insuffisante. Comment en effet, tout dire et tout retenir dans une image prise en quelques secondes ? C’est pourquoi parallèlement, il entreprend la rédaction d’un journal qu’il poursuivra toute sa vie.
Deux films sont projetés : Un portrait complice réalisé par son ami François Reichenbach en 1980, et Le Siècle en positif, portrait romancé à partir des photographies de Lartigue, réalisé en 1999 par Philippe Kohly.
(lire la suite dans le document en pièces jointe : Lartigues.pdf)
Informations pratiques
Tarifs : de 1.50 à 3€
Réservation et Tarifs détaillés :
Renseignement auprès du Service des Expositions.
Ouvert du mardi au vendredi de 14h à 18h et le week-end de 14h15 à 18h.
Réservations scolaires et groupes : 02 47 70 88 46