Ici la lecture des oeuvres s’observe de diverses manières : chaque trame peut être vue comme un espace linéaire rythmé, répétitif entrecoupé de perturbations ou de variations, le spectateur reçoit des impressions visuelles, sensorielles voir hallucinatoires tant le travail se transforme en une vibration à part entière.
En parallèle, c’est tout autant un voyage dans un parcours linéaire sans fin, une longue marche, à infime variation, continue mais non monotone, une sorte de pèlerinage, une œuvre d’intériorité.
C’est enfin également une considération plus globale, constat de l’effort entrepris, de la concentration, l’énergie produites, constance du parti pris et de la démarche déployée au fil du travail avec cette nécessité de toujours remettre à plat l’œuvre, recommencer, chercher à partir d’une variation autre, un résultat toujours plus convaincant pour l’artiste.