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Du 05 au 21 Fév 2021

FLUX, Madlen Herrstrom et Denis Muzet

Catégorie :

37 Indre-et-Loire

Les empreintes sonores

Organisé par :

Chapelle Sainte Anne

Adresse :

Square Roze 37000 - Tours

“FLUX” est un duo d’images et de sons projeté dans les espaces de la Chapelle Sainte-Anne et élaboré autour de 3 thématiques : ville (ses croisements, carrefours, mélanges), Herbarium, méditation (avec une création : “OVI”).

“FLUX” est aussi un mot qui désigne une diversité de phénomènes : écoulement d’un liquide ou d’une matière, marée, déplacement de populations, transfert d’argent, de données ou d’énergie…
Madlen Herrström et Denis Muzet explorent les paysages qui s’offrent à leur regard et à leur ouïe. Sonores tels que l’un les enregistre, visuels tels que l’autre les dessine.

En relevant les empreintes sonores des territoires qu’ils parcourent, ce couple franco-suédois (ils vivent ensemble depuis les années 80, mais ne collaborent au plan artistique que depuis peu), les donnent à entendre/voir d’une manière neuve et inédite, au sein du projet Soundmark.

Madlen Herrström, depuis les Beaux-Arts à Paris, travaille le dessin, la peinture, la photographie, la gravure, la sculpture, et collabore régulièrement avec des écrivains et des poètes autour de “livres pauvres” (elle a créé en 2015 le collectif AKROMA qui réunit 50 artistes européens autour du dessin). Pendant que Denis Muzet, passé par le Groupe de Recherches Musicales de l’INA au début des années 70, dirige le studio de musique électroacoustique de l’Université de Strasbourg, puis fonde l’Institut Médiascopie.

Ils expliquent : “après avoir biberonné tous les deux dans les années 80 les musiques de Pierre Henry, Luc Ferrari ou John Cage, les chorégraphies de Merce Cunningham et Kilina Cremona, ainsi que les musiques électroacoustiques, nous partageons aujourd’hui le même projet.
Il s’agit d’une rencontre entre nos paysages, intérieurs comme extérieurs ; on n’est pas dans l’illustration l’un de l’autre, ni dans un parallèle, on fait jonction, l’image épouse le son, et inversement”.

Denis enregistre les sons tandis que Madlen les retranscrit sur une feuille à partir de sa propre perception. Ensemble ils relèvent les “empreintes sonores”, lesquelles sont à la fois la trace des sons de l’environnement et la signature acoustique des lieux que leurs corps investissent.
Au-delà de l’incroyable entreprise de collectage dans laquelle ils se sont lancés, en France – en Suède et ailleurs – ils nous proposent dans cette exposition de découvrir des lieux imaginaires, de nouveaux mondes qu’ils obtiennent en superposant, mixant, mélangeant des empreintes différentes.