Séverine Deslions est une révoltée et nous sentons sa présence dans chaque mise en scène de son personnage « Speed Boy », super héros qu’elle a engendré pour la suppléer dans ses combats…

Emprunté pour partie à l’univers de la bande dessinée et nourri à l’inspiration des Basquiat, De Kooning ou Miró, il habite les toiles de son omniprésence ; sorte de conscience cernée de ce trait noir cher à Keith Haring…

Bras armé pour repousser l’injustice et rendre un soupçon d’humanité à notre monde, « Speed Boy », nous offre son assistance rassurante et protectrice. Grand frère tutélaire de l’artiste, il semble tel un éclaireur lui montrer le chemin tout en la préservant.

Nos univers souvent inconscients, sont peuplés d’acteurs plus ou moins proches de nous, ici l’artiste en extrait et propose : interprétation, distribution et scénario pour le plaisir de jardiner nos imaginaires…

Bien difficile dans ces conditions de déterminer le rôle de chacun et de savoir qui, de Séverine ou de Speed Boy, préside aux destinées de l’autre…